Souffrant de crises de folie récurrentes, A.B., 28 ans, habitant au village de Azzaba Lotfi dans la commune de Aïn Tine (wilaya de Mila), a été condamnée hier par le tribunal criminel de Constantine à une année de prison avec sursis pour infanticide. Son père, 66 ans, accusé de non-dénonciation d'un crime, a été acquitté. Le meurtre du nouveau-né, fruit d'une relation illégitime entre l'inculpée et un cordonnier du village, s'est produit le 26 octobre 2008 aux toilettes du domicile de la famille de la mère infanticide. Après avoir mis au monde son bébé, une fille, A. B. étranglera ce dernier de ses mains, avant de le mettre dans un sac en plastique et demander à son père, qui n'avait rien soupçonné, de le jeter dans la décharge du village. A noter que le représentant du ministère public a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre de l'accusée et 4 ans de prison ferme contre le père.