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Tensions sociales et économie sous perfusion
L'Egypte ne tient le coup que grâce à l'aide américaine
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2009

Le régime égyptien panique ! Au lendemain de la défaite des Pharaons face aux Verts, il se retrouve dans la situation qu'il n'aurait visiblement pas prévue dans son agenda.
La disqualification footballistique de l'équipe égyptienne de la Coupe du monde a totalement faussé ses « plans » visant à « chloroformer » la population et à contenir le marasme social le temps nécessaire pour permettre au président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 28 ans, de placer son fils Gamal comme son « digne et légitime successeur » à la tête de l'Etat. Cela n'échappe guère aux observateurs internationaux. Dans sa vaine recherche d'une porte de secours, le régime de Moubarak n'a pas trouvé mieux que de pointer du doigt l'« ennemi extérieur », l'Algérie cette fois-ci. Les médias, qui sont sous le contrôle du régime, se lancent ainsi dans une féroce propagande médiatique contre l'Algérie, insultant tout le peuple, son histoire et sa mémoire. Ce déchaînement médiatique renseigne sur l'incapacité de Moubarak à trouver des solutions aux multiples problèmes dans lesquels patauge la société égyptienne. Pauvreté, chômage, endettement… la situation socio-économique de l'Egypte est tendue. Plus de la moitié de la population égyptienne (51,9%) vit en dessous du seuil de pauvreté. Près de 44% d'Egyptiens sont analphabètes. La livre égyptienne a perdu 87% de sa valeur face au dollar américain. Pays le plus peuplé du monde arabe, l'Egypte ne brille ainsi guère par ses performances économiques. Le taux de croissance économique ne dépasse pas les 3% par an. Une croissance produite surtout par les investissements directs étrangers.
Principale alliée des Etats-Unis, l'Egypte ne tient le coup que grâce à l'aide américaine qui dépasse les 2 milliards de dollars par an. Le plan de sauvetage mis à exécution depuis l'an 2000 par le gouvernement n'a pas donné satisfaction. La structure économique égyptienne reste inchangée, marquée par des entreprises en difficulté, en sureffectif, en mal d'innovation et donc pas du tout concurrentielles. Les efforts visant à relancer la machine économique à travers les capitaux étrangers se sont avérés infructueux. Si en 2000, ils ont réussi à capter quelque 400 millions, à partir de 2001, ils n'ont eu que quelque 120 millions d'euros en IDE. Les fonds nationaux sont rares. Actuellement, le tourisme est le secteur-clé qui permet à des milliers d'Egyptiens de vivre. Il est la principale source de devises du pays et emploie 15% de la population active, soit plus de deux millions de personnes. L'intervention de l'Etat pour sauver l'industrie et d'autres secteurs s'est soldée par un déficit budgétaire persistant, qui anticipe un prélèvement sur les ressources. Cela place l'Egypte parmi les pays arabes les plus endettés : plus de 30 milliards de dollars en 2007. En 2008, des émeutes de la faim ont éclaté en pleine capitale égyptienne. La population ne pouvait plus suivre la flambée des prix des produits alimentaires, devenus hors de portée. Gagné par le spectre d'un soulèvement populaire, le régime égyptien organise une distribution de pain. Histoire de calmer un tant soit peu la population en ébullition. Mais s'il a réussi à contenir la colère citoyenne, le régime de Moubarak reste toujours confronté à une réalité troublante : chômage, déficit budgétaire et dette publique élevée, inflation en hausse, pauvreté, creusement des inégalités. Une réalité qui fragilise davantage le pouvoir en place depuis 28 ans.


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