Ils ne savent comment procéder pour entrer en possession de leurs logements (qu'ils attendent depuis 2004) en l'absence d'interlocuteur fiable du même Fnpos. «Le Fnpos invoque mille prétextes pour nous spolier de nos logements ; on nous a exigé l'impossible, c'est-à-dire un certificat de conformité et le paiement des redevances auprès du CNL. Et c'est très grave, car ces procédures s'effectuent entre entités officielles, et il s'avère que le Fnpos n'est pas à jour avec le CNL ; et ce dernier refuse, à juste titre, de nous délivrer un certificat frauduleux», nous explique un souscripteur. Aujourd'hui, la direction, nous disent-ils, «cherche à gagner du temps», et ce au détriment de ces souscripteurs qui font «les frais de l'anarchie qui caractérise cette formule entachée d'irrégularités». Les protestataires qui devront rencontrer le nouveau wali le 6 novembre prochain, se disent décidés à entreprendre des actions plus poussées pour obtenir «le droit légitime» d'occuper leurs logements.