Le bras de fer entamé depuis des mois entre les 200 souscripteurs restants du programme des 850 logements (UV 17, Ali Mendjeli) du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (Fnpos) et ce dernier ne connaît plus de répit. Un grand nombre de ces acquéreurs lésés ont observé, hier, un énième sit-in devant le cabinet du wali ; ils dénonçaient «l'arnaque» dont ils se disent victimes de la part du Fnpos. Au jour d'aujourd'hui, ils ne savent comment faire pour entrer en possession de leurs logements, -qu'ils attendent depuis 2004-, en l'absence d'un interlocuteur fiable au niveau de cet organisme. «Le Fnpos invoque mille prétextes pour nous spolier de nos logements ; on nous a exigé l'impossible, soit un certificat de conformité et le paiement des redevances auprès du CNL. Et c'est très grave, car ces procédures s'effectuent entre entités officielles, et il s'avère que le Fnpos n'est pas à jour avec le CNL ; ce dernier refuse, à juste titre, de nous délivrer un certificat frauduleux», nous explique un souscripteur. Ce sit-in se veut une action en amont pour stopper, selon leurs propres mots, « les desseins cachés» et «les procédés iniques» du directeur général du Fnpos (à Alger), qui a, disent-ils, procédé, la semaine dernière, à partir de M'sila, à la remise des clés aux souscripteurs ayant payé cash leurs habitations, tout en promettant aux autres (en attente de l'aide financière), de débloquer leur situation dans les plus brefs délais. «Nous doutons de la bonne foi du DG, car s'il se porte garant pour tout arranger, pourquoi ne nous a-t-il pas remis à notre tour les clés de nos logements, sachant que le problème dans lequel on veut nous fourrer est entre le Fnpos et le CNL ?» s'interrogent-ils.