Ils sont des centaines titulaires de diplômes universitaires de diverses filières issus chaque année de l'Université de Bechar à être confrontés à l'épineux problème du chômage et sans perspective d'insertion professionnelle pour l'écrasante majorité. L'unique palliatif qui s'offre à ces jeunes diplômés en désarroi reste la formule du pré-emploi. Mlle Amel A. à l'instar de tant d'autres, titulaire d'un DES en biologie « option biochimie » après quatre années d'études, n'a pu trouver un emploi stable dans le marché du travail. Elle a travaillé à l'hôpital « 240 Lits » dans le cadre de la formule du pré-emploi de 2006 à 2008 mais sans aucune possibilité de réintégration permanente au sein de la structure hospitalière. Réaffectée de nouveau au même établissement toujours dans le cadre de la même formule par l'ANEM depuis mars 2009, elle exprime aujourd'hui sa désillusion et crie à l'injustice dont seraient victimes ses camarades diplômés qui sont exclus, dit-elle, du monde du travail. Elle affirme cependant que le secteur de la santé publique préfère recourir et lancer des recrutements en personnels paramédicaux, de techniciens et techniciens supérieurs par voie de concours. En outre, dans la foulée, la jeune biologiste a posé clairement la problématique de la non reconnaissance de l'équivalence du diplôme universitaire de D.E.S (quatre années d'études) par la Fonction publique alors que cette reconnaissance serait reconnue aux titulaires du D.U.A. dont la durée des études est pourtant de trois années, affirme-t-elle.