L'ouverture de ce service s'est déroulée en présence du directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya, du chef de daïra et du P/APC d'Azazga et des deux responsables de l'EPH et de l'EPSP. L'établissement est situé en contrebas de la RN 12, en direction de Yakouren, à mi-chemin entre la ville d'Azazga et l'hôpital Meghnem Lounes. Ce service d'urgences ouvert pour alléger l'EPH et soulager la population, a pour rôle d'accueillir et de prendre en charge les malades et les blessés qui se présentent d'eux-mêmes ou sont amenés par les services de secours. Il répond par des soins adaptés et dans les meilleurs délais à l'urgence sous toutes ses formes. Selon le Docteur Rehani du service des urgences de l'EPSP, de nombreux patients secourus rentrent chez eux avec un traitement d'appoint. Pour les cas plus sérieux, le service des urgences assure l'orientation vers un service d'hospitalisation ou de consultation afin d'assurer la continuité des soins et le suivi médical de la personne soignée. Selon notre interlocuteur, pour la seule journée de samedi dernier, soit au 2e jour de l'ouverture du service, 80 consultations ont été enregistrées dans ce service entre 9 et 16 heures. Deux cas seulement ont nécessité une orientation vers l'hôpital pour compléments d'examens. Le service des urgences qui est ouvert 24/24 et 7/7, est composé de 3 salles de consultations médicales, de 2 salles d'observation, d'une salle de soins et d'une salle de plâtre. Pour le personnel, la couverture sanitaire est assurée par 4 médecins durant la journée en jumelage avec le Samu et 2 autres durant la nuit en plus d'un surveillant médical et de 2 infirmiers. Concernant le matériel médical, et en attendant l'installation de l'imagerie médicale (Radio Rx), les moyens d'exploration et d'intervention de première urgence sont disponibles. Outre une ambulance équipée d'unité de réanimation mobile, le service est doté d'un électrocardiogramme (ECG), d'un aspirateur, d'un aérosol, d'un laryngoscope et d'un défibrillateur. Une bonne hygiène est remarquée dans cet établissement dirigé par Dr Mellak. Reste à réparer la chaussée menant à la polyclinique, dont les crevasses peuvent mettre en danger les malades transportés par leurs proches, qui ne connaissent pas forcément l'état de ce chemin creusé en plusieurs endroits. Un aléa qui interpelle les autorités communales.