ça brûle de partout, c'est du jamais vu ! » ne cesse-t-on de s'exclamer partout dans cette ville livrée aux caprices d'une mercuriale qui ne cesse de voir les prix des produits de première nécessité flamber. Dans les marchés des fruits et légumes, c'est l'oignon, à 70 DA le kilo, qui tient la dragée haute, alors que la patate est cédée à 60 DA le kilo. Pour le reste des produits indispensables, l'envol des prix est une réalité qui donne le tournis. La tomate est cédée à 50 DA/kg, le chou fleur à 60 et les haricots verts à 80 DA pour ne citer que ces produits dans la catégorie des légumes. Les fruits, comme la mandarine qui s'affiche à 130 DA le kilo sont, quant à eux, intouchables, alors que du côté des viandes, le refrain est le même avec le poulet à 320 DA le « petit » kilo. Le veau ne cesse de grimper pour se retrouver à 680 DA le kilo. A l'approche de l'Aïd, les préoccupations des citoyens ont pris des proportions alarmantes concernant l'achat du mouton. Celui-ci ne coûte pas moins de 20 000 DA, et seulement le petit bélier. Celui de gros gabarit est à négocier au-delà des 30 000 DA.