75% des familles tissemsiltoises expriment manifestement, ces derniers jours, leur refus d'acheter le mouton du sacrifice pour célébrer Aïd El Adha à cause de son prix jugé relativement élevé, voire prohibitif. En effet, aux souks hebdomadaires de Taza, de Layoun, de Sidi Slimane et celui Bordj Bounaâma, un mouton qui fait 12 kg s'est vendu entre 25 et 30 mille DA. Pour ce qui est du bélier aux cornes courbées dont le poids varie entre 18 et 22 kg, le prix se négocie entre 45 et 55 mille DA. Le prix du mouton de Ouled Nayel qui est une race réputée par son gabarit fort n'existe pas dans le vocabulaire des bourses moyennes, car il a atteint 70 et 80 mille DA. Les maquignons, qui sont les premiers accusés d'avoir participé à cette spéculation injustifiable, ont indexé faussement le prix du mouton à la cherté des aliments de bétail. La fourberie des maquignons contribue à la décroissance alarmante des troupeaux de moutons en commercialisant à l'insu de tout le monde les jeunes brebis pour être destinée au sacrifice de l'Aïd vu son prix qui varie entre 18 et 23 mille DA la tête. Même l'envolée des prix de la viande jamais enregistrée dans la wilaya affole de plus en plus les ménages car le kg de l'agneau a pris une ascension vertigineuse en culminant à 900 et 950 DA.