A voir d'urgence !Très bonne idée de la part de la direction de la Cinémathèque d'organiser un cycle autour de Hayao Miyazaki. C'est tellement rare qu'il faut le souligner. Idée donc judicieuse, car elle fait écho à la récente annonce du cinéaste japonais d'arrêter le cinéma. L'affaire se déroulait lors de la 70e Mostra de Venise où Le Vent se lève, ultime production Miyazaki était sélectionnée en compétition officielle. Attendons 2014 pour découvrir ce récit placé sous le signe de l'aviation. Pour l'instant, il faut absolument se rendre dans la salle de la Cinémathèque de votre ville, pour (re)découvrir l'ambiance magique, ludique, violente, équilibrée d'un cinéaste qui a su piocher aussi bien dans les contes traditionnels de son pays que dans ceux de l'Occident. Coréalisant Horus, avec Takahata, alors qu'il ne dépassait pas l'âge de 22ans, Miyazaki, avant la création de ses studios Ghibli, œuvra pour la télévision, dont certaines séries sont devenues mythiques (Petit Panda Petit, Lupin, Sherlock Holmes, Heidi). En 1985, après le succès de Nausicaa, Miyazaki fonde Ghibli avec Isao Takahata. Suivront des chefs-d'œuvre qui assureront la postérité du cinéaste à l'échelle internationale. De Mon voisin Totoro à Ponyo sur la Falaise en passant par la merveilleuse Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro (Ours d'or au Festival de Berlin et Oscar du meilleur film d'animation, 2002), c'est tout une quête vers la fantaisie la plus simple mêlée à un graphisme épuré, avec entre les deux, de fortes connotations pour l'écologie et contre toutes formes de violence. Dans toutes les Cinémathèques algériennes
