Le premier long de Farid Bentoumi, Good Luck Algeria, est dans les salles en France depuis le 30 mars. Et c'est déjà un succès. Il sera aussi projeté en juin à l'Institut français d'Alger. Rencontre avec un ancien élève de prépa devenu cinéaste.
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– D'où venez-vous ?
Je suis savoyard. J'ai fait sport-études de montagne. Mon père, algérien, ouvrier, a bossé à la mine en arrivant d'Algérie. Il ne savait ni lire ni écrire, du coup jusqu'à sa retraite, il a fait les 3×8 tout en bossant dans des (...)
C'est un fait, le chiffre 13 peut aussi porter bonheur. 13 ans que la ville de Béjaïa abrite ce laboratoire d'image et de son organisé par l'association Project'heurts, à la tête, le toujours rigoureux Abdenour Hochiche accompagné d'une magnifique (...)
Cette année, Hochiche et Lilia Aoudj ont sélectionné 35 films, dont 12 documentaires, 18 courts métrages et 5 longs métrages de fiction. Nous attendons pas moins d'une vingtaine de réalisateurs, le toujours très actif atelier de réécriture de (...)
Jeudi 19. Alger. A 20h00. On les avait oubliés alors qu'ils sont toujours là.
Fidèles au poste, tous les jeudis dans cette ancienne filmothèque Zinet, tenue entre autres par l'honorable Sofiane Khodja. Eux ? Le ciné-club Ciné Qua None. Durant le (...)
Trop tard, c'est le titre d'un recueil de nouvelles, édité chez Barzakh. Hajar Bali, son auteure, nous amène dans son univers, celui de l'écriture.
-Hajar Bali, c'est un pseudonyme. Quelle en est l'origine ?
Je ne voulais pas faire prendre la (...)
Fidèles au poste, tous les jeudis dans cette ancienne filmothèque Zinet, tenue entre autres par l'honorable Sofiane Khodja. Eux ? Le ciné-club Ciné Qua None. Durant le mois de juin, ils se sont aventurés dans des pays obscurs où le cinéma est (...)
-Hajar Bali, c'est un pseudonyme. Quelle en est l'origine ?
Je ne voulais pas faire prendre la responsabilité à ma famille de mes dires. Et puis il existe d'autres raisons. «Bali», c'est le nom de ma grand-mère maternelle, une femme qui fut répudiée (...)
31 Mai. Alger. A 18h. L'histoire ? Ali, grand gaillard, père d'un mioche, quitte le domicile familial pour aller se terrer à Cannes et rejoindre sa sœur et son beau-frère.
Climat oppressant, noirceur de l'âme, sauce Audiard à l'état pur. On connaît. (...)
Samedi 31 mai à 18h, la Cinémathèque d'Alger projettera De rouille et d'os, 6e et dernier film en date de Jacques Audiard. Evènement organisé par l'Institut français d'Alger, première fois du cinéaste en Algérie, tout concourt pour croiser le verbe (...)
Climat oppressant, noirceur de l'âme, sauce Audiard à l'état pur. On connaît. Puis c'est la rencontre d'avec Stéphanie, au détour d'une boîte de nuit. Lui, videur, elle, agressée par un pochetron. Il la ramène chez elle. Un numéro de téléphone est (...)
-De rouille et d'osa été projeté à Cannes en 2012. Deux ans plus tard, vous le présentez à Alger. Quels liens avez-vous, après tout ce temps, avec ce 6e film ?
Il s'est éloigné de moi, comme chaque film d'ailleurs. Je me souviens mieux de ce qui a (...)
Jusqu'au 30 MAI. Alger. A 14h, 16h, 18h et 20h. Premier long métrage de Lyes Salem, résumant en quelques 90 minutes toute une soif de liberté.
Ce metteur en scène, qui parle avec les mains, joue avec les mots et danse sur du velours, traîne sa (...)
Il est à l'aise avec le verbe, il a un genre bien à lui et parfois son attitude peut bousculer. En témoigne son éviction de l'émission System DZ sur la chaîne Dzaïr Web TV.
-Le principal trait de mon caractère
Rassi yabess.
-La qualité que je (...)
-Le principal trait de mon caractère
Rassi yabess.
-La qualité que je préfère chez un homme
Khsara 3lik kho. Hadi machi ga3 question hbibna.
-La qualité que je préfère chez une femme
Toutes les qualités de ma femme (je réponds en famille, (...)
Ce metteur en scène, qui parle avec les mains, joue avec les mots et danse sur du velours, traîne sa caméra du côté des Monicelli, Rouiched, Keaton (pour ne citer que quelques grands noms du burlesque), et enveloppe ces personnages d'une histoire (...)
18 MAI. Béjaia. A 14h et 17h.
D'abord un roman. Une idée qui traversa l'esprit d'un écrivain, trublion à ses heures perdues. J'ai nommé Truman Capote. Frêle, chétif, petit génie ! Il découvre dans une colonne d'un journal un fait divers sanglant. Ça (...)
Lalla Fadhma n'Soumer, dernier film de Belkacem Hadjadj, a bénéficié de deux avant-premières les 11 et 12 mai. Quid d'une sortie nationale ? Seulement prévue en septembre. Pourquoi en Algérie, la distribution d'un film ne s'effectue jamais après une (...)
D'abord un roman. Une idée qui traversa l'esprit d'un écrivain, trublion à ses heures perdues. J'ai nommé Truman Capote. Frêle, chétif, petit génie ! Il découvre dans une colonne d'un journal un fait divers sanglant. Ça dit en substance : «Riche (...)
Prenons Bachir Derrais, producteur et réalisateur algérien. Quand on lui pose ces deux questions, Derrais ne peut s'empêcher de faire la moue tout adoptant une posture frontale : «Nous savons tous que l'avant-première, à l'origine, fut créée par les (...)
Lundi 12 et mardi 13 mai. Tlemcen. A 14h et 17h.
Raimunda est une belle femme généreuse qui vit dans un village de La Mancha (région espagnole) où l'on dénombre «un taux record de folie par habitant». Ayant perdu ses parents dans un incendie, ce (...)
Une guerre. Un pays. L'Algérie post-1962 vue à travers des enfants qui grandissent (trop) vite. Et une cinéaste, Narimane Mari, qui observe, à hauteur d'homme, ces âmes qui ne désirent qu'une chose : manger à leur faim.
L'image est belle. Observez (...)
Raimunda est une belle femme généreuse qui vit dans un village de La Mancha (région espagnole) où l'on dénombre «un taux record de folie par habitant». Ayant perdu ses parents dans un incendie, ce clone de Sofia Loren se lève continuellement pour (...)
L'image est belle. Observez minutieusement le geste de ces (faux) enfants. A aucun moment, ils ont l'air d'être perdu. Mieux que ça, ils mènent la danse, ils essaient de nous la faire à l'envers sans se soucier que le décor, planté par une certaine (...)
Vendredi 2 mai. Mascara. A 18h.
C'est un beau réservoir à chiens. Qui sont-ils ? Où se terrent-ils ? Ont-ils la beauté fanée d'une révolution en déclin ou la force calme d'une colonisation en expansion. Juifs ? Musulmans ? Palestiniens ou Israéliens (...)