Il s'agit des collégiens confinés dans un établissement en préfabriqué qui devait être rasé après la réception, il y a quatre années, d'un nouveau CEM en dur, situé juste à côté. Selon des parents d'élèves, plus de quatre classes se trouvent dans cette situation dramatique depuis le transfert de l'alimentation en gaz naturel vers le nouvel établissement. «Du coup, nos enfants se retrouvent sans chauffage avec des effets graves pour leur santé et leur scolarisation. Ils courent aussi des risques d'agressions en raison de la démolition de la clôture de l'ancienne structure en préfabriqué. Nous avons alerté tous les responsables concernés mais aucune solution n'a été apportée au problème», dénoncent-ils. Les conditions d'accueil au nouveau collège ne sont pas aussi reluisantes, puisqu'il est fait état d'infiltrations d'eau de pluie à travers la toiture. «Chaque fois qu'il y a la pluie, nous devons utiliser des bidons pour limiter les dégâts !», nous dira un enseignant qui s'inquiète aussi de l'indifférence des parents d'élèves face à cette situation. Le plus grave est que cela concerne une nouvelle réalisation inscrite dans le cadre du programme d'éradication des constructions scolaires en préfabriqué ayant bénéficié d'une enveloppe de plus de 500 milliards de centimes.