Pour cause, ils s'inquiètent en voyant les crues des premières pluies monter et menaçant d'atteindre leurs habitations. Dans le passé, la première rangée de maisons de la cité, construites au même niveau avec le lit de l'oued, avait été emportée par les crues. L'an dernier, les regards d'assainissement ont refoulé des eaux usées à travers des égouts, à cause de la remontée du fleuve, envahissant l'intérieur des maisons. Actuellement, les habitants de la cité souffrent seulement des infiltrations des eaux pluviales. «J'ai investi plus de 200.000 dinars pour réparer et retaper les défaillances, mais l'eau de pluie a fini par envahir l'intérieur de ma maison, dégradant linge et meubles de ma famille», nous dira un habitant de la cité. Sur les lieux, l'on constate que les ruelles menant vers les maisons sont très étroites, car l'exiguïté de l'espace a poussé des propriétaires à faire des extensions au détriment de la route, parsemée en plus de nids-de-poule. Les habitants interpellent les autorités locales pour revêtir accès et route de la cité.