Le Festival de Djoua, qui a tenu sa première édition en août dernier au village dont il porte le nom, sur les hauteurs de Boukhelifa (Béjaïa), veut se donner les moyens de sortir du statut d'une simple manifestation culturelle. Ses initiateurs voient grand et affichent l'ambition d'arriver à récolter les fruits de ce Festival d'abord sur le plan touristique et partant sur le plan de la promotion du patrimoine et du développement local. Première opération d'après la première édition : participation au 10e SITEV (Salon international du Tourisme et des vacances) qui se tient à Alger du 1er jusqu'au 3 décembre. « Le festival de Djoua a été l'attraction et la grande surprise de la saison estivale 2009. Outre son caractère culturel et social, ce Festival est l'antichambre de projets touristiques, de montagne, d'envergure, inédits en Algérie ; des projets qui s'inscrivent dans la protection du patrimoine et sa mise en valeur » écrit-on dans un communiqué public. Et de noter que « des études complètes ont été réalisées et les projets ne demandent plus qu'un minimum de temps et les autorisations nécessaires pour connaître un début d'exécution ». Les visiteurs du stand réservé au SITEV auront droit, entre autres supports de vulgarisation, à des dépliants faisant le bilan de la première édition de ce festival et soulignant les projets de l'association pour la protection du patrimoine et le développement du tourisme de Djoua. Ce projet se fixe le triple objectif de réhabiliter les sites et villages de l'arrière pays de Béjaïa, de faire de cette région d'Ath Bimoune « un pôle d'attraction ouvert au monde extérieur » et enfin « mobiliser les esprits autour d'un développement économique et social qui s'appuie sur les potentialités de la région et les savoir-faire traditionnels ».