La contestation autour de l'attribution des logements sociaux de la ville de Sour El Ghozlane, ayant eu lieu, il y a de cela deux mois, ne cesse d'enfler. Les bénéficiaires recalés-au nombre de 36-suite à l'étude des recours par la commission de wilaya, sont encore revenus hier à la charge. Quelques-uns parmi ceux que nous avons interrogés dans le hall du siège de la wilaya, où ils se sont rassemblés, ont déclaré avoir introduit tous les recours légaux à même de les réhabiliter dans leurs droits légitimes, mais sans qu'aucun responsable n'ait voulu les entendre. Hier encore, les contestataires ont réitéré leur revendication consistant en leur réintégration dans les logements qui leur ont été attribués. Selon certains d'entre eux, « la promesse de nous intégrer dans le nouveau programme ne tient pas la route, puisque si l'on prévoit à peine 400 logements à construire à ce niveau, le nombre de demandes, dépassant les 4000, fera que nous risquons le même sort d'ici-là ». Certains affirment ne pas posséder de logis, à l'image d'une vieille dame qui dira « j'habite un taudis et les autorités ont choisi de me laisser au même endroit, alors qu'elles ont attribué des logements à des gens qui possèdent des villas ». Ce que rejettent bien évidemment les responsables concernés par cette attribution, eux qui, sous couvert de l'anonymat, mettent en cause « la manipulation dont les fins sont inavouées, de gens mal inspirés qui veulent faire de cette affaire une occasion pour créer l'amalgame ». C'est dire que la clarté est loin d'être le bien de cette affaire, d'autant qu'aucun ne veut, visiblement, entendre l'autre parmi les belligérants qui s'entraccusent. Une situation qui mérite bien d'être étudiée dans le fond par les autorités de wilaya qui doivent agir pour mettre un terme à la confusion qui risque de prendre d'autres proportions.