La démarche du club « vert » du CEM Ahmed Bouslimani de Blida, bien qu'il manque de moyens, constitue une expérience louable en matière d'éducation environnementale des élèves. L'éducation environnementale des écoliers est devenue plus qu'une nécessité, vu les nombreux dangers qui ne cessent de guetter notre planète. Au CEM Ahmed Bouslimani de Blida (ex-Aranda), un club « vert » existe depuis plus de deux ans, et ce, afin d'inculquer aux 1400 collégiens fréquentant cet établissement la culture de la préservation de l'environnement. Inauguré officiellement le 15 janvier 2008, il demeure le premier club vert appartenant à un établissement scolaire à l'échelle nationale. Cela a poussé des responsables d'autres établissements scolaires à demander assistance dans ce domaine, comme c'est le cas d'un CEM de Touggourt, qui a voulu profiter de l'expérience blidéenne pour créer son club vert, à en croire Hafsaoui Ahmed, directeur du collège Ahmed Bouslimani. Selon M. Chouchak, responsable du club en question, le fait d'apprendre aux collégiens qu'un simple sachet en plastique nuit énormément à l'environnement est déjà un acquis. Ce club encourage aussi les jeunes à planter des arbres et des fleurs pour l'équilibre écologique et pour orner, en même temps, leur établissement. Dans ce sens, quelques espaces du CEM Ahmed Bouslimani et qui étaient auparavant abandonnés, ont été récupérés et transformés en pépinières. Des arbres fruitiers ou décoratifs, à l'instar du citronnier et du palmier, y ont été plantés dernièrement. Des plantes comme la marguerite et le géranium font partie aussi du décor du CEM. Ce dernier est même peint en vert, afin de mieux réussir à faire passer le message écologique, nous explique-t-on. « Certes, le volume horaire des études est saturé. Toutefois, l'on profite souvent de l'absence d'un professeur, à titre d'exemple, pour donner un cours portant sur la préservation de l'environnement », nous dira M. Chouchak. D'après lui, depuis que l'éducation environnementale existe au CEM Ahmed Bouslimani, les collégiens fréquentant cet établissement ne font plus de graffitis sur les murs ou les tables. Signalons toutefois que le club vert de l'établissement Ahmed Bouslimani manque de moyens pour intensifier ses activités et créer son propre journal. Lors de son passage dans ce CEM pour inaugurer le club vert, Cherif Rahmani avait alors promis d'encourager ces initiatives en mettant à la disposition du club en question les moyens nécessaires afin qu'il puisse mener sa mission convenablement. Des promesses qui sont restées malheureusement lettre morte.