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Les étudiants et le 4e mandat
Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2014

-Abderezak Saghour. Enseignant à la faculté des sciences politiques de Ben Aknoun :
Dans la situation actuelle, je ne vois pas en quoi l'élection présidentielle puisse être une solution pour le pays.
-Ouiza Sadat. 21 ans, étudiante en 3e année à l'ENS de Bouzaréah, Alger :
Je ne m'intéresse pas trop aux questions politiques, mais je considère que la présentation du Président actuel à l'élection du 17 avril 2014 est une chose honteuse pour notre pays. Comme on dit, on fait voter même les morts. Pour notre part, on peut dire qu'on a marqué une avancée car nous, on les élit. En tant qu'étudiante, je rêve d'un coup de jeune dans le gouvernement, qui puisse enfin apporter un réel renouveau et non pas une liste de promesses oubliées sitôt formulées !
-Mohamed Fethi. 26 ans, étudiant en 4e année architecture, université Saâd Dahleb de Blida :
Franchement, je ne sais trop quoi dire. Je n'ai jamais voté de ma vie, mais je suis l'évolution de la scène politique de très près. Depuis quatre ans que je suis à l'université, je n'ai constaté aucun changement, si ce n'est un certain recul, surtout en matière de recherche scientifique. Un 4e mandat du président Abdelaziz Bouteflika n'est donc, à mon sens, pas le bienvenu, car, jusque-là, il a bien montré qu'il était incapable. Et maintenant qu'il est malade… ! Pour ce qui est des autres candidats, je ne suis pas plus optimiste. Ils sont tous issus du même régime, ils ont toujours fait parti du pouvoir en place. Quel renouveau vont-il donc apporter ?
-Abdellatif M. 19 ans, étudiant en 1re année en sciences politiques, ITFC, Université d'Alger :
Je n'ai rien contre un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Je trouve même que c'est une bonne chose. Depuis qu'il est là, on a des bus de transport universitaire. C'est bien ça, non ? Il ne faut pas voir uniquement le côté négatif des choses. Je pense que Bouteflika a fait beaucoup pour l'Algérie et pour l'université algérienne. Pour moi, il est le meilleur. C'est à nous, maintenant de le soutenir.
-Yousra Askari. 23 ans, étudiante en 4e année en chirurgie dentaire, Université de Blida :
Briguer un 4e mandat est, tout simplement, une aberration. Je n'ai rien contre Abdelaziz Bouteflika, mais j'imagine mal l'Algérie gouvernée par un Président qui n'a pas toutes ses facultés physiques, et peut-être même mentales. Pis encore, je me pose la question s'il est encore vivant. Aussi, je pense qu'après 15 ans à El Mouradia, il doit laisser la place à d'autres compétences, plus jeunes et plus capables. L'entourage du Président ne doit pas profiter de sa situation pour le pousser à se représenter une fois de plus à la prochaine élection.
-Katia S. 20 ans, étudiante en 2e année de droit, Université de Tizi Ouzou :
Une seule question : où veut-on mener l'Algérie ? Un 4e mandat, pour lui, n'est ni plus ni moins qu'une dramatique mascarade. La gestion de Bouteflika durant les 15 années de son règne a été un vrai fiasco. Il suffit de se rappeler un petit peu les scandales de corruption dont, n'était-ce la justice et les médias étrangers, on n'entendrait jamais parler. Pendant ces 15 années, est-ce qu'une université, une école ou un centre de recherche ont été construits ? On ne construit que des prisons et des mosquées. Le projet du siècle de Bouteflika, la fameuse autoroute Est-Ouest est justement là pour nous rappeler que le règne Bouteflika a été une calamité. Et puis, n'a-t-il pas dit une fois qu'il était vieux maintenant et qu'il allait céder la place aux jeunes ? Qu'il honore donc sa parole.
-Karim Mimoun. 22 ans, étudiant en 3e année en pétrochimie, Université de Boumerdès :
Je suis contre un quatrième mandat dans la mesure où le président Bouteflika et très malade et donc incapable de gouverner. On ne l'a pas vu depuis 2012. Après trois mandats, il doit savoir se retirer dignement, au lieu d'être chahuté de la sorte et de faire de nous la risée des étrangers. Quant à l'université et la recherche scientifique, je pense qu'elles connaissent une constante dégradation depuis qu'il est là. Les scandales de tous genres ne cessent d'éclabousser la gestion des œuvres universitaires. Qu'en est-il donc des promesses qu'il avait faites il y a 15 ans ? Et puis, la scène politique algérienne a besoin d'un sérieux coup de balai. Qu'on en finisse donc avec le règne de la vieille génération. Qu'on laisse un peu la place aux jeunes élites, qui ne demandent qu'à donner le meilleur d'elles-mêmes pour l'Algérie.


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