Quoi de plus insolite que de voir en passant près du centre d'écoute téléphonique de l'Algérienne des eaux à Djenen Zitoun la chaussée entièrement inondée et les passants patauger dans l'eau à défaut de changer de trottoir. La situation est d'autant plus cocasse, si l'on considère que cette infrastructure, qui a ouvert ses portes il y a à peine quelques mois, a pour vocation principale d'apporter toutes les réponses aux interrogations des citoyens quant aux problèmes relatifs à l'alimentation en eau potable. Lorsqu'on pense que c'est pour remédier aux dysfonctionnements du réseau AEP que cette structure a été créée et qu'elle « baigne » elle même dans les eaux ruisselantes, les citoyens n'ont pas à se faire trop d'illusions... Le provisoire qui... ne dure pas Surpris étaient les Constantinois de voir de nombreuses équipes des services de la voirie se déployer dans de nombreuses cités pour colmater les crevasses qu'ont laissées les pluies sur le réseau routier. Faisant certes dans le provisoire et munis d'outils pour le moins qu'on puisse dire dérisoires, les agents de la mairie tentent tant bien que mal de boucher les fentes et les trous ô combien abondants sur les routes, remplissant de gravier amené à disparaître en peu de temps. Les services concernés n'ont, semble-t-il, qu'un souci en tête : faire taire la grogne de la population qui n'en peut plus de subir un évident laisser-aller. Les fissures gagnent du terrain Certains appartements de la cité Boussouf, surtout ceux se localisant au niveau de la troisième tranche, connaissent une progressive détérioration, très probablement engendrée par les mouvements du sol que connaît cette région. En effet, les fissures déjà existantes, depuis pas mal d'années, semblent prendre de plus en plus d'ampleur pour se transformer en larges fentes dans les murs et les plafonds. Les habitants parlent d'un phénomène impossible à stopper, puisqu'à peine les travaux de colmatage terminés, les fissures réapparaissent de plus belle et souvent avec des proportions alarmantes.