La ville de Tizi Ouzou a été inondée par les fortes averses qui sont tombées une partie de la nuit et qui sont encore plus intenses, cette matinée. La chaussée est une véritable mare sur pratiquement l?ensemble des axes routiers du chef-lieu de wilaya réduisant sensiblement la circulation. La RN 12 a été, ce matin, inondée de Boukhalfa jusqu?à l?entrée sud-ouest de la ville des Genêts. Au niveau du pont passant sous la rocade-sud près de la caserne des CNS de Boukhelfa, un axe routier qui donne accès à la ville de Tizi Ouzou, les véhicules ont réduit au maximum leur mobilité pour pouvoir passer dans la rivière qui s?est formée. Ce passage, situé en contrebas de deux routes, est une sorte de cuve qui, en temps de pluie, reçoit toutes les eaux qui stagnent à son niveau. Par ailleurs, la chaussée est également inondée au niveau de tout l?axe jusqu?à la trémie située à proximité de la gare routière, ladite trémie a recueilli elle aussi, toutes les eaux qui y ont stagné. Si les conducteurs des véhicules peinaient à se frayer un chemin, les piétons n?avaient d?autre choix que de patauger dans les immenses flaques, les trottoirs étant, eux aussi, concernés. Au niveau de l?ex- Actel il était tout simplement impossible de traverser, tout comme au niveau du bâtiment bleu du côté du siège du RCD où des gens ont dû placer des briques pour pouvoir passer. La route menant vers la station de transport à la sortie ouest a été également inondée et les piétons disputaient le passage aux véhicules. La pluie a mis en évidence les imperfections des travaux de revêtement réalisés en août dernier en prévision de la visite du président de la République en septembre. Les avaloirs bouchés et qui n?ont bénéficié d?aucun entretien par les services d?une APC occupée à gérer ses blocages n?ont pu être d?aucun secours. Contacté par nos soins, les services de la Protection civile nous informent, au moment où nous mettons sous presse (10h), qu?ils n?ont pas encore établi un point de la situation. «Toutes nos équipes sont mobilisées et sont actuellement sur le terrain», nous répond-on au niveau de la cellule de communication avant d?ajouter : «Nous sommes débordés par les appels téléphoniques qui assaillent sans cesse depuis ce matin.»