Chacun se souvient de la grande frayeur provoquée par la secousse tellurique qui a été ressentie sur toute l'étendue nord de la région de Médéa le 1er janvier 2003. De magnitude moyenne, la secousse, dont l'épicentre a été localisé dans la zone montagneuse de Sabbah, à 9 km environ au sud-est de la ville de Berrouaghia, a aussi causé des dégâts plus ou moins importants aux habitations proches de la montagne. C'est dans la commune d'Ouled Brahim, située à quelques kilomètres seulement de l'épicentre, que le plus grand nombre d'habitations endommagées ou ayant subi des dégâts plus ou moins importants a été enregistré. Ils étaient d'ailleurs venus nombreux à la rencontre du wali lors de sa visite dans la commune pour l'interpeller sur le problème de reconnaissance de statut de sinistrés aux familles dont les habitations ont été endommagées. Plusieurs familles sinistrées sont toujours relogées dans une école au lieudit Zougar, où une trentaine d'habitations ont subi des dégâts, et identifiées dans les catégories A et B par le CTC. D'ailleurs, les familles considèrent qu'il doit leur être reconnu le statut de sinistrés et l'octroi de l'aide de l'Etat pour pouvoir reconstruire leurs habitations. Selon le recensement établi par la commission technique désignée à l'effet d'identifier les constructions ayant subi des dommages des suites du séisme de Sabbah, quelque 520 habitations, dont 65 menaçant ruine, nécessitent des travaux de réparation. L'attente des familles, qui a duré plus de deux années connaîtra son épilogue dans les jours qui viendont, car la prise en charge du dossier a été ordonnée par le wali. La secousse, qui à l'époque, a alimenté les rumeurs les plus invraissemblables, dont celle relative à une probable éruption volcanique, a aussi permis aux uns et aux autres de comprendre que les entrailles de la terre sont le siège d'une activité permanente sachant que la région est située dans une bande sismique.