Une famille en détresse oubliée du relogement à Chlef Alors que plus de 150 familles des bidonvilles de Ard El Beïda, dans la commune de Chettia, au nord de Chlef, ont été relogées dans des appartements neufs, beaucoup d'autres, natives pourtant de la région, ont été oubliées par les autorités en charge de ces opérations de recasement. Parmi elles, figure la famille Chali, composée de 6 personnes, dont deux enfants scolarisés et deux autres suivant des études universitaires. On peut facilement deviner les souffrances qu'elles endurent, été comme hiver, depuis de longues années. Le père, Abdelkader, ouvrier dans une unité de production d'aliments de bétail, n'a eu de cesse d'interpeller les autorités locales sur les dramatiques conditions de vie dans lesquelles ils vivent depuis des lustres, en vain. Il a introduit une demande de logement social en 2000, mais aucune suite ne lui a été donnée. Le même sort fut réservé à son dossier d'aide à l'habitat rural, resté sans réponse depuis 2014 pour des raisons inexpliquées. Du coup, la famille Chali, après avoir vainement frappé à toutes les portes, se sent méprisée et a l'impression d'être abandonnée à son triste sort, sans aucune assistance ni prise en charge de la part des pouvoirs publics. Mort tragique d'une architecte à Bouinan Le chantier AADL de Maâssouma, dans la daïra de Bouinan, à l'est du chef-lieu de la wilaya de Blida a connu avant-hier un drame horrible qui a coûté la vie à une jeune femme. La victime n'est autre que l'architecte K. Imen, âgée de 26 ans, du projet sus-cité, qui a reçu sur la tête une brique du 5e étage, lui causant un traumatisme crânien. Evacuée en urgence à la polyclinique de Bouinan et malgré les efforts fournis par l'équipe médicale sur place, l'architecte a rendu l'âme quelques minutes plus tard. Les services de sécurité de Bouinan ont ouvert une enquête pour élucider cet accident mortel. L'enterrement a eu lieu hier, premier jour de l'année 2019. Distribution d'équipements pédagogiques au profit de 100 non-voyants à Khenchela Des tablettes tactiles en braille, des outils pédagogiques et des jeux éducatifs, ainsi que des lunettes pour non-voyants ont été distribués au profit de 100 non-voyants de la wilaya de Khenchela, à l'initiative de l'Instance nationale de promotion de la santé et du développement de la recherche. Saluant les efforts déployés par cette instance nationale, le wali, Kamel Nouiceur, a indiqué, lors d'une allocution prononcée lundi à cette occasion au siège du Musée régional du moudjahid, que les institutions de l'Etat, en collaboration avec les différentes organisations et associations, œuvraient à intensifier ce genre d'initiatives de solidarité. L'Instance nationale de promotion de la santé et de la recherche prévoit la prise en charge en 2019 de 200 orphelins de Khenchela, a annoncé, pour sa part, un représentant de cette instance nationale, Abdelmadjid Saâoudi, ajoutant que cette initiative ciblera «ultérieurement» d'autres catégories vulnérables de la société. Peine capitale pour 5 individus et perpétuité pour 2 autres de la même famille à Biskra Le tribunal criminel près la cour de Biskra a prononcé, hier, la peine capitale à l'encontre de cinq accusés et la perpétuité pour deux autres d'une même famille, impliqués dans l'assassinat d'une jeune fille après mutilation de son corps. L'affaire, selon l'arrêt de renvoi, remonte au 27 février 2018, suite à la découverte de sachets en plastique contenant les membres d'un cadavre humain, jetés dans plusieurs quartiers de la ville de Biskra. Les services de la Protection civile sont intervenus avec les éléments de la brigade anti-criminalité de la police judiciaire, les premières investigations ont permis d'identifier la victime, la jeune fille, H. S., âgée de 23 ans au moment des faits, et signalée disparue. L'intensification des investigations de la brigade anti-criminalité a permis l'arrestation de 7 personnes d'une même famille, une mère et ses 6 enfants (3 garçons et 3 filles), voisins de la victime, impliqués dans cette affaire.