A rappeler qu'après le hold-up dont a été victime cette agence postale le 28 février dernier, ses responsables ont décidé, par mesure de sécurité, de servir les clients à partir de la seule fenêtre dont dispose ce bureau de poste où, en plus, les liquidités sont limitées pour les mêmes raisons. «Nous exigeons l'ouverture normale et immédiate de la poste», soulignent les protestataires à travers des banderoles étendues au devant du portail de la structure postale. Les villageois protestataires estiment que les responsables concernés doivent penser plutôt à placer un corps de sécurité dans la région au lieu de «pénaliser» de la sorte les clients. «Notre commune est l'une des plus grandes au niveau de la wilaya avec plus de 30.000 habitants et une vaste superficie territoriale. Même avec ces avantages, elle ne compte aucun service de sécurité depuis la dissolution de la police communale. Un commissariat a certes été réalisé à Souk El Had, mais jamais l'on ne parle de son éventuelle mise en service», dira un habitant. Selon un élu à l'APC, des démarches ont été entreprises en vue d'implanter une police urbaine dans la commune.