Le cadre de vie de la cité des 750 logements, réalisée dans les années 1970, se dégrade de plus en plus. Conçue au départ pour être une cité résidentielle, elle s'est détériorée pour devenir, à l'instar des autres, une cité-dortoir. Le laxisme des responsables aidant, certains habitants ont effectué des « transformations » à leur guise. Ainsi, les rez-de-chaussée se sont transformés en commerces de tous genres, de l'épicerie au salon de coiffure, en passant par les taxiphones multiservices, qui sont parfois loués à une tierce personne. Les sous-sols sont quand à eux aménagés et servent pour les cours de soutien, ou même d'habitation, sans aération, dans une anarchie totale et en dehors de toute règle urbanistique. L'environnement en prend un sacré coup, sans compter les nuisances sonores qui se mettent de la partie, augmentant ainsi le malaise général. Les espaces verts, desquels des arbres ont été arrachés, deviennent des dépotoirs où les enfants s'amusent dans la poussière, la boue, en temps de pluie, et les ordures, surtout du côté de la forêt Znadia, près du château d'eau où l'endroit est devenu une décharge à ciel ouvert. Même l'un des terrains mateco, réalisé au niveau de cette cité, qui est pourtant située à quelques mètres seulement de l'hôtel de ville, n'a pas échappé à cette anarchie, il s'est transformé en parking gardé. Il est vraiment urgent, à ce stade, d'entreprendre une opération de lifting au niveau de ladite cité, et d'aménager ses espaces verts pour lui rendre son image d'antan.