Parce que l'Algérie est en pleine relance économique et que la concurrence étrangère s'annonce féroce, s'engager dans une politique de partenariat est devenu une nécessité, surtout dans le domaine de l'industrie », dira M. Mansouri, directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), lors d'une journée d'étude régionale sur le partenariat, organisée récemment au siège de la wilaya de Blida. Cette rencontre entre dans une série de plusieurs autres journées similaires organisées sur tout le territoire national. Elle a vu la participation d'une centaine d'opérateurs industriels venus des wilayas de Aïn Defla, Médéa, Chlef et Blida. « Afin de développer l'investissement en Algérie, les efforts de l'ANDI ont été multipliés. Les guichets uniques décentralisés ont augmenté en nombre pour atteindre 17 sur le territoire national. Nous avons également organisé des ateliers avec les services des douanes et des impôts afin de pouvoir mieux travailler ensemble. D'autres ateliers de mise en contact entre les opérateurs économiques et les banques ont été aussi organisés. Nous comptons multiplier ces ateliers et organiser des road-shows avec les Chambres internationales de commerce, afin d'inciter les hommes d'affaires étrangers à investir en Algérie », ajoutera le directeur de l'ANDI. De son côté, M. Bouklia, conseiller du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements déclarera que « seulement 5% des investissements privés sont enregistrés dans le secteur de l'industrie » et il soulignera aussi : « Dans le cadre de la politique dans laquelle nous sommes engagés, nous voulons relancer plusieurs secteurs dont, entre autres, la pétrochimie, les fertilisants, les matériaux de construction et la pharmacie. Nous mettrons tout cela en place par la création de zones industrielles intégrées, où toutes les commodités seront disponibles. Nous comptons envoyer, dans les prochains jours, un représentant du ministère qui veillera à la mise en place de cette politique. » Durant le débat qui a suivi les interventions des conférenciers, les opérateurs économiques présents ont fait état de la difficulté qu'ils ont à convaincre les opérateurs étrangers pour engager un partenariat, surtout que ces derniers n'auront qu'une part de 49%, selon la réglementation en vigueur. Aucune réponse convaincante n'a été donnée à ce sujet, sauf l'exemple de la France qui a mis 15 secteurs sous obligation d'autorisation pour les investisseurs étrangers. Cette journée d'études s'est achevée par une explication exhaustive du dispositif de l'ANDI.