La rencontre a porté sur l'évaluation « des dangers qui menacent l'Algérie en raison de la prolifération de la corruption et les restrictions aux libertés imposées par le pouvoir », a indiqué la CLTD dans un communiqué rendu public ce vendredi. Ont pris part à cette rencontre, l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, Mohcine Belabbas ( RCD), Abderazzak Makri ( MSP), Soufiane Djilali ( Jil Djadid), Mohamed Douibi ( Ennahda) et Amar Khababa du parti Al-Adala ( FJD). Les membres du CLTD et les deux cadres du FIS dissous ont convenu d'« élargir les consultations » autour de la transition démocratique, qualifiée de projet « important et positif ». Ils se sont mis d'accord aussi sur « la nécessité de procéder à un changement pacifique », a souligné la même source. La CLTD a été créée le 22 avril dernier par les membres de la Coordination des partis politiques et personnalités pour le boycott de la présidentielle du 17 avril. Les leaders de la Coordination ont annoncé la tenue d'une conférence nationale pour la transition démocratique les 16 et 17 mai prochains.