C'est le comité national des diplômés du DEUA qui l'a indiqué dans un communiqué rendu public : «A partir de l'année universitaire prochaine 2014/2015, toutes les universités et centres universitaires accueilleront les titulaires de DEUA qui voudrons s'inscrire en licence LMD ; l'inscription se fera en 3e année et la circulaire 703/2012 du 14 juin 2012 deviendra arrêté ministériel ; tous les recteurs s'y soumettront.» Une rencontre les a réunis, jeudi dernier, avec le directeur de la pédagogie et le conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur.Cette rencontre s'est soldée par l'acceptation de l'inscription des diplômés du DEUA en 3e année LMD au lieu de la 2e année. Ainsi, ces diplômés auront à continuer une seule année d'études afin d'obtenir une licence LMD car la demande d'équivalence des DEUA avec la licence LMD a été refusée. Les deux responsables ont rassuré ces diplômés du fait que des actions ont été entreprises pour trouver une solution définitive aux problèmes des titulaires de DEUA. Le comité national des DEUA a demandé une audience au ministre de l'Enseignement supérieur afin de lui faire part de toutes les difficultés que rencontrent ces diplômés. Sur un autre volet, les titulaires du DEUA relancent leur requête pour la reconnaissance de leurs diplômes, notamment dans le secteur économique. Ces universitaires ressaisissent le Premier ministre ayant chargé l'ex-ministre de la Réforme et du Service public de résoudre le problème du DEUA définitivement. Ils dénoncent par la même la stagnation de leur dossier au niveau du Premier ministère. Dans une correspondance adressée à M. Sellal, le comité national des DEUA dénonce «la fuite en avant de la direction générale de la Fonction publique et sa mauvaise volonté à prendre sa responsabilité pour trouver une solution juste et rapide à notre problème». La Fonction publique «nous refusait toute solution portant effet rétroactif», regrette Yahia Alili, président du comité national des DEUA. Dans cette correspondance, M. Alili déplore «l'absence totale de toute initiative de la part du ministère l'enseignement supérieur» qui, d'après lui, n'intervient pas auprès des employeurs pour défendre les diplômes que ce secteur délivre, et ce, bien que le décret exécutif n° 13/77 du 30 janvier 2013, qui régit les prérogatives du ministre de l'Enseignement supérieur, notamment dans son article n°3, l'oblige à le faire. Les titulaires du DEUA ont également exprimé leur mécontentement vis-à-vis des employeurs du secteur économique qui n'ont rien fait jusque-là pour la prise en charge effective des travailleurs diplômés du DEUA que compte ce secteur.