La périphérie de la ville d'El Bayadh attire de plus en plus de nouveaux résidants d'un type nouveau qui se sont fixés pour la durée mais, cette fois-ci, sous des tentes de fortune ou sous des taudis faits de bric et de broc. Il s'agit d'un phénomène qui tend à prendre de l'ampleur. Les îlots de tentes de nomades poussent comme des champignons. Elles sont plus de vingt familles qui se sont donné le mot pour élire domicile à un jet de pierre du quartier populeux de Sidi Yahia. Un bidonville de type nouveau, calqué sur celui de Bouktoub, se greffe à ce quartier, tendant ses tentacules dans tous les sens et pourtant certaines de ces familles ont été bénéficiaires de logements sociaux au cours des années précédentes. Cette pratique a tendance à se généraliser et porte un sérieux préjudice aux modalités d'attribution de logements.