L'article consacré à la tenue prochainement de l'assemblée générale élective de la Ligue régionale de Constantine (voir notre édition du lundi) a suscité de nombreuses réactions. Toutes ne vont pas dans le même sens que celui de Abdelouaheb Souici qui, rappelons-le, constate les modifications contenues dans l'arrêté ministériel de 2003 au sujet des conditions d'éligibilité des candidats aux directions et structures du football. Un dirigeant, qui nous a joints par téléphone, s'étonne qu'« une personne non membre d'une assemblée générale puisse remettre en cause des textes adoptés par des organes souverains ». Et de rappeler : « L'ère des mandatements est révolue ! Celui qui veut intégrer une instance sportive doit préalablement être structuré. » Ce qui n'est pas le cas, justement, de Abdelouaheb Souici. De ce fait, l'intéressé a peu de chances d'obtenir gain de cause et de voir les textes, qu'il conteste, remis en cause. Pour ce qui est de Mohamed Dehamchi, président de la Ligue de Constantine et candidat à sa propre succession, notre interlocuteur souligne : « Tant que la seconde instance n'a pas rendu son verdict sur l'affaire Dehamchi-Souici, il ne dira rien pour ne pas entraver son cours. De toute manière, la première décision (amende financière et sursis) ne l'empêchera pas de briguer un mandat. » Rappelons qu'à ce jour plus de 37 ligues de wilaya ont tenu leur assemblée générale élective et que 32 présidents ont été reconduits. En ce qui concerne les ligues régionales, la tendance va vers la présentation d'un seul candidat et, donc, la reconduction des présidents. « Une marque de stabilité », fait remarquer un vieux routier du football.