– Des logements pour 647 familles À Tissemssilt 647 familles rejoindront dans les prochains jours leurs nouveaux logements dans le cadre de la distribution, à la veille du mois de ramadhan. La liste des bénéficiaires du chef-lieu de la wilaya et résidants dans la commune a été affichée ce mardi et les premières réactions relevées parmi les citoyens font état d'une satisfaction, puisque les différentes opérations effectuées précédemment dans le cadre et de la résorption de l habitat précaire et la prise en charge de demandeurs dans le besoin ont atténué la tension sur le logement, à travers toute la wilaya. Cette nouvelle liste de bénéficiaires vient compléter celle de la commune de Bordj Emir Abdelkader qui a connu la distribution la semaine dernière de 37 logements sociaux alors que pour l'ensemble de la wilaya, près de 1500 logements, toutes formules confondues, ont été distribués au cours des deux dernières années. – Le maire de Brezina évincé à EL-BAYADH Comme il fallait s'y attendre, la crise qui couvait sous le toit de l'hôtel de ville de Brezina, sous lequel régnait une atmosphère de méfiance entre les élus communaux depuis plus d'une année, vient de connaitre son épilogue. Entre le maire et l'ensemble des membres de son A.P.C, qui voulaient à tout prix le faire descendre sans ménagements de son perchoir, le courant ne passait point à telle enseigne qu'aucune délibération n'a été adoptée par le conseil communal. Cela n'a pas manqué de se répercuter négativement sur la bonne marche des affaires de la collectivité local, et c'est d'ailleurs la raison qui a amené le premier responsable de la wilaya, après avoir tenté vainement par tous les moyens d'apaiser les tensions, à mettre fin aux fonctions du maire et de désigner le vice-président. Des cas pareils, où on assiste à des sièges «éjectables» ont fait leur preuve dans un passé très récent. Il s'agit de la seconde et même mesure prise par le wali à l'encontre d'un maire, après celui de la commune de Stitten, dont les élus locaux communaux étaient à couteaux tirés avec le maire et qui est actuellement gérée par un délégué désigné par l'administration locale. L'on a appris que trois autres mairies de la wilaya se trouvent actuellement dans une situation de crise similaire et risqueront dans un très proche avenir de subir le même sort. – La chasse à l'informel bat son plein à Aïn Témouchent Ce que d'aucun des Témouchentois attendaient depuis des années se réalise ces jours-ci : La gendarmerie nationale s'est engagée dans l'élimination de l'informel sur les fruits et légumes sur les bords de route. C'est surtout sur ceux de la RN2 que ce phénomène se manifeste épisodiquement pour écouler essentiellement des fruits de saisons. Actuellement, ce sont les figues dites «bakour», les melons et les pastèques qui habituellement sont suivis par l'étal d'un raisin précoce, le Cardinal, puis des autres variétés de raisin. Outre le fait que le stationnement anarchique des clients constitue un danger pour la circulation, ce commerce porte préjudice non seulement à celui qui s'exerce légalement, mais met également à rude épreuve le pouvoir d'achat des Témouchentois. D'une part, il soustrait au marché régulier une part importante de la production locale, ce qui maintient ce qui y écoulé à des prix élevés alors que si toute la production y était vendue, les prix deviendraient accessibles aux petites bourses. Par ailleurs, les clients des bords de route croient réaliser une bonne affaire alors qu'ils ont affaire à des spéculateurs et non à des producteurs. Pis, le client a rarement pour son argent, soit parce que les balances sont en piteux état ou qu'elles sont trafiquées, soit, parce que les fruits exposés au soleil durant toute la journée deviennent dangereux à la consommation.