Nombreux sont ceux qui s'en sont certainement rendu compte : les travaux de réaménagement de la station El Mokrani à la place du 1er Mai ne sont pas encore achevés. Ces travaux, lancés il y a plus d'un mois, ont été interrompus plusieurs fois. Seule une partie de l'espace a été gabionnée, alors que le reste n'est qu'amas de terre. Les usagers de l'Etusa n'en finissent alors pas de slalomer. Il est aisé de remarquer d'encombrantes pelleteuses et autres engins de travaux publics stationnés dans cette station qui n'en est pas une. Il en est de même pour les chauffeurs de l'ex-régie qui trouvent beaucoup de mal pour garer leur bus, créant des bouchons à l'extérieur de cette station dont la délocalisation, assure-t-on toujours, est nécessaire. Les dernières pluies n'ont pas arrangé les choses, des flaques d'eau parsèment l'endroit. A rappeler que des travaux répétés ont été menés, mais des défauts sont vite apparus ; le bitume perdait sa consistance. Les responsables locaux à l'APC de Sidi M'hamed affirment, au sujet de cette station, que les camions de la société du métro et les voitures des riverains, en stationnement la nuit, sont à l'origine de cette situation. L'entrepreneur, qui ne semble ne pas se soucier des délais, n'entame pas les travaux, et les seuls à en pâtir sont les usagers et les employés de l'Etusa. Des opérations de réhabilitation, de replâtrage, répliqueront certains, ont été entamées dans certaines stations de l'Egctu, mais la situation reste inchangée, beaucoup de ces endroits sont insalubres, et méritent une véritable opération de toilettage poussée.