Les habitants de cette localité, souffrent en effet le martyre au quotidien. N'étant pas alimentés en eau potable, les habitants usent de moyens primitifs pour s'approvisionner en ce liquide précieux. D'autres se rabattent sur les citernes pour s'alimenter et payent des sommes atteignant jusqu'à 800 DA. D'autre part, le non raccordement des foyers au gaz naturel commence à peser lourdement chez les citoyens. Leurs multiples doléances de raccordement afin d'en finir avec les bouteilles de gaz butane qui leur coûtent les yeux de la tête, demeurent lettres mortes. Les habitants de cette paisible localité déplorent aussi le manque de transport. Trouver un moyen de locomotion pour se déplacer est devenu presque impossible. Sans parler du ramassage scolaire qui est complètement absent. Livrés à eux mêmes, beaucoup d'écoliers ont décidé de quitter les bancs. Sous-équipées et sous encadrées, les structures de santé de proximité n'assurent pas les soins de base à la population. Pour une simple injection, les patients doivent se déplacer vers les régions limitrophes, à la merci des taxis clandestins, qui ne manquent aucune occasion pour imposer leur loi.