« Nous avons été surpris, ce matin, par une correspondance de la wilaya d'Alger, datée du 17 juillet, nous informons de son refus d'autoriser cette rencontre publique d'un parti politique sous prétexte qu'elle se tient dans une salle destinées à abriter des activités culturelles et que la conférence coïncide avec la tenue des manifestation culturelles à l'occasion du mois de ramadhan », a indiqué Jil Djadid dans un communiqué rendu public ce dimanche. Le parti de Soufiane Djilali a souligné qu'il s'agit là de « prétextes fallacieux » puisque la salle Zinet n'est pas réservée pour le 21 juillet comme le prouve un document signé par son directeur. Lequel document fait partie des pièces exigées dans le dossier de demande d'autorisation, déposé le 13 juillet dernier.
Selon Jil Djadid, le refus de la wilaya d'Alger d'autoriser la conférence est « une preuve de la fragilité du système politique en place, incapable d'accepter l'avis de l'autre et qui abuse de son pouvoir administratif pour freiner les initiatives sérieuses visant à faire sortir le pays de l'impasse ». L'organisation de la conférence thématique a été décidée par la Coordibnation pour le libertés la transition démocratique (CLTD) qui regroupe en plus de Jil Jadid, le MSP, RCD, FJD (Adala), Ennahda et de l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour.