Le chef de la daïra de Chlef a défini les priorités en matière de distribution de 4800 nouveaux logements sociaux en construction au chef-lieu de wilaya, à savoir la satisfaction d'une bonne partie des demandes de l'éclatement familial afin d'alléger la pression sur les habitations en préfabriqué. Le chef de la daïra de Chlef a annoncé récemment que 4800 nouveaux logements sociaux sont en construction au chef-lieu de wilaya, dont la moitié sera réceptionnée sous peu et mise à la disposition de la commission d'attribution. Il a défini les priorités en matière de distribution de ce quota, à savoir la satisfaction d'une bonne partie des demandes de l'éclatement familial afin d'alléger la pression sur les habitations en préfabriqué construites il y a 29 ans, suite au séisme de 1980. Dans ce type d'habitat, il y a, d'après lui, jusqu'à seize personnes par famille qui s'entassent dans de minuscules pièces. A ceux-là viendront s'ajouter ce qu'il a appelé les SDF, c'est-à-dire les familles sans domicile ou abri quelconque. Viennent ensuite les cas sociaux qui nécessitent, d'après lui, un relogement dans ce type d'habitat. Le premier responsable de la daïra a, par ailleurs, estimé à 30 000 le nombre de demandes de logements déposées au niveau de la commission de la daïra. « Certes, ce chiffre est largement supérieur à l'offre mais il va falloir examiner tous les dossiers pour savoir qui est vraiment dans le besoin et qui ne l'est », a-t-il indiqué à ce propos. Et de souligner que la tranche de LSL en construction à Chlef est de loin la plus importante accordée à cette commune ces dernières années. Il faut dire que la commune du chef-lieu de wilaya, qui compte 300 000 habitants, reste la plus touchée par la crise du logement, en raison des retards accumulés dans la prise en charge des besoins des populations en détresse, notamment ceux des logements en préfabriqué et des nouveaux demandeurs. L'offre demeure, bien entendu, très en deçà de la demande puisque le quota global de logements sociaux accordés à la wilaya au titre du plan quinquennal (2005-2009) ne dépasse guère les 3 000 unités auxquelles sont venues s'ajouter, exceptionnellement, 4 600 autres dans le cadre des programmes complémentaire et de reconstruction de la région sinistrée.