La judokate Soraya Haddad reçoit un prix à Dakar La judokate algérienne, Soraya Haddad, 24 ans, a reçu samedi à Dakar le Prix d'honneur décerné tous les deux ans par la Fondation sénégalaise Abdou Diouf Sport Vertu (FADSV), aux athlètes africains qui se sont illustrés par leurs performances dans les hautes compétitions internationales et mondiales. Le choix du jury de la Fondation a été porté sur l'athlète algérienne pour « ses efforts et son courage, couronnés par des résultats retentissants, notamment lorsqu'elle a enlevé la médaille de bronze aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin dans la catégorie des moins de 52 kg ». Le prix a été remis à la championne algérienne par le président de la Fédération internationale d'athlétisme (FIAA), en présence de l'ambassadeur d'Algérie au Sénégal, Abderrahmane Benguerrah, ainsi que des représentants de la communauté algérienne établie dans ce pays. Amalgame autour de la vignette automobile Plusieurs citoyens ayant acquis un véhicule neuf ces derniers mois ont été surpris, certainement par manque d'une meilleure vulgarisation de l'information, d'apprendre qu'ils doivent acheter la vignette en vigueur qui sera imposée d'une majoration pour retard dans le payement. Plusieurs conducteurs, surpris par cette sanction, ont été verbalisés au niveau des barrages de police. La surprise se situe au niveau de l'amalgame fait autour de la date de l'acquisition du véhicule lorsqu'il intervient après l'échéance butoir pour l'achat de la vignette. Peut-on considéré cette période comme un retard ? Pour rappel, les retardataires sont pénalisés à hauteur de 50% du prix de la vignette. Tandis que les fraudeurs, ceux qui font l'impasse sur l'achat de la vignette, payeront une amende s'élevant à 100% du montant de cette taxe. Au niveau des centres de paiement des impôts, il est notifié qu'il faut payer 150%. Une ambiguïté de taille dont l'appréciation n'est pas toujours évidente. L'affaire des 14 quintaux de kif refait surface à Saïda La deuxième session criminelle de la cour de Saïda a jugé, hier, l'affaire des 14 quintaux de kif traité mettant en cause l'accusé, Z. Abdelkader, né en 1950 et originaire de Chlef. Arrêté en 2007, celui-ci est impliqué dans une affaire de détention et de commercialisation de drogue, selon les griefs retenus à son encontre. Lors de sa plaidoirie, l'avocat de la défense a affirmé qu'il s'agit d'une méprise, un problème d'homonymie et que son client est innocent. Le verdict est tombé tel un couperet : Z. Abdelkader a été condamné à la prison à perpétuité assortie d'une amende de 26 milliards de centimes, à partager avec les 15 autres accusés incarcérés et jugés en 2007 pour la même affaire. Il passe la nuit à l'aéroport à cause de la bureaucratie La bureaucratie est, semble-t-il, un mal incurable en Algérie. Mme Bouraoui et son mari, un Palestinien, l'ont vérifié à leurs dépens. « A chaque fois qu'on vient en Algérie, mon mari passe au moins une nuit à l'aéroport. Il ne trouve jamais son nom sur la liste des arrivés au niveau de la PAF », explique Mme Bouraoui qui s'est rendue hier à notre rédaction. Selon elle, la personne qui doit signer le document permettant à son mari de rentrer en Algérie n'est toujours pas dans son bureau. « C'est la quatrième fois que cela nous arrive. Hier encore mon mari a été contraint de passer la nuit à l'aéroport, alors qu'il dispose d'un visa d'entrée en Algérie », explique-t-elle, en dénonçant une pratique bureaucratique qui nuit à l'image de l'Algérie.