Les services de l'hydraulique ont lancé des appels d'offres pour la réalisation de quatre barrages destinés à l'agriculture. Le ministre des Ressources en eau était en visite d'inspection, avant-hier, dans la wilaya de Tlemcen. Et d'emblée, M. Sellal a indiqué, dans un point de presse, que la préférence est donnée aux entreprises nationales dans l'accès aux marchés publics et ce, « après la révision du code des marchés ». Le même ministre nous apprendra que ses services ont lancé des appels d'offres pour la réalisation de quatre barrages destinés à l'agriculture. Dans le même ordre d'idées, le représentant du gouvernement précisera que « les 65% des ressources hydriques destinés à l'irrigation sont insuffisants », d'où le recours à l'épuration des eaux usées. Pour information, le volume des eaux usées rejetées à l'échelle nationale est de l'ordre de 750 millions de mètres cubes/an. Et serait de plus de 1,5 milliard de mètres cubes/an en 2020. Actuellement, l'Algérie possède 102 stations d'épuration et 79 autres sont en cours de réalisation. Enfin, 40 autres seront réalisées d'ici 2014. A ce sujet, le périmètre de Hennaya (10 km de Tlemcen) de 3 500 hectares bénéficiera de ces projets. Enfin, M. Sellal rappellera que l'Algérie est un pays semi-aride tout en sachant que notre pays ne dispose que de 600 mètres cubes/an par habitant, alors qu'il faudrait 1 000 mètres cubes/ par habitant pour que le pays ne soit pas considéré comme stressé, hydriquement parlant. Dans cette visite, M. Abdelmalek Sellal était accompagné de M. Benaïssa, minsitre de l'Agriculture.