Auparavant, les élèves étaient obligés de se rendre jusqu'au lycée de la commune d'Oued Tlélat pour étudier. Les parents devaient penser aux frais de déplacement, de la restauration et surtout à la sécurité de leurs enfants. Un véritable parcours de combattant car l'unique bus de ramassage scolaire ne suffisait pas à tous les élèves du cycle secondaire, précise-t-on du côté des habitants. Ce lycée fait partie, en effet, d'un important programme de réalisations d'infrastructures dont vient de se doter la wilaya d'Oran. Le secteur de l'Education s'est renforcé, cette année, de deux lycées, sept CEM et 12 groupes scolaires. Les responsables locaux comptent revoir à la baisse le taux de surcharge scolaire actuellement de 28 à 32 élèves par classe. Une surcharge due le plus souvent au retard enregistré souvent dans la livraison de plusieurs établissements, notamment ceux du cycle secondaire. Ce déficit a été enregistré au niveau des nouveaux groupements d'habitation, à savoir Haï Nour et El-Yasmine. Les autorités locales doivent prendre les mesures nécessaires pour éviter que des dizaines de lycéens parcourent des kilomètres afin de rejoindre leurs établissements. Si seulement la question du transport scolaire était résolue, les élèves pourraient patienter en attendant que ces projets soient réceptionnés.