Située entre les cités Boudraâ Salah et Zaouche, ce terrain, qui abrite environ 600 familles, est dépourvu de chaussée, et d'un réseau d'assainissement, selon les affirmations de ces protestataires. «Ce terrain est le plus marginalisé de la ville de Constantine en terme d'infrastructures de base, le projet d'assainissement n'a jamais vu le jour, les lieux de verdure et de détente sont inexistants et la route est impraticable. Aussi, les amas de déblais issus de l'opération de démolition de l'habitat précaire entamée en 2011 sont à ce jour à leur place. Personne n'a daigné dégager les lieux de ces immondices», nous a précisé Abdelali Bouadene, un habitant du terrain Benchergui.