Le voyage des supporters de l'équipe nationale vers l'Angola ne se présente pas sous de meilleurs auspices. Le problème de l'hébergement en est, selon un voyagiste, membre du SNAV (Syndicat national des agences de voyage), la cause. Afin de dénicher des lieux d'hébergement, deux émissaires du SNAV se trouvent depuis le 19 décembre en Angola. A l'heure où nous mettons sous presse, les démarches des représentants du SNAV, n'ayant signé aucun contrat d'hébergement, n'ont pas abouti. D'après la même source, le prix de l'introuvable chambre oscille entre 65 et 280 euros la journée. Le déficit en infrastructures hôtelières en Angola dissuadera sans nul doute bon nombre de supporters désirant entreprendre cette virée, qui n'a, à tout point de vue, rien à voir avec l'historique voyage du Soudan. Ce paramètre risque de capoter les plans des agences ayant programmé des voyages, subordonnés par le contrat d'hébergement. D'après la même source, aucun allotement (réservation de places dans un avion) ou charter ne sera accordé par Air Algérie, sans le contrat d'hébergement, une importante pièce pour assister à ce grandiose événement devant regrouper le ghota du football africain. La présente édition sera le moins que l'on puisse dire, suivi par de nombreux recruteurs des clubs européens, des émissaires devant superviser les cinq pays africains qualifiés au Mondial, ainsi que des personnalités du monde des arts, de la culture et de la politique. Les séjours prévus par les voyagistes sont au vu de ces nouvelles donnes compromis. Notons par ailleurs que le détenteur du fameux sésame (contrat d'hébergement) devra en outre, actualiser son carnet de vaccination (malaria, fièvre jaune, méningite et paludisme), condition sine qua non pour l'obtention du visa d'entrée en Angola, l'un des pays les plus chers au monde. L'on apprend qu'une révision à la baisse des billets d'avion est d'actualité. Les supporters des Verts, candidats au voyage, seront fixés au retour des émissaires du SNAV prévu pour le 25 de ce mois.