Après avoir stagné plus de deux années sur un lot de terrain, nous dit-on litigieux, faisant face à Ben Achour, la station de traitement des eaux « pérégrine » du côté du réservoir d'eau situé sur les piémonts d'Ouled Yaïche à l'amont de la cité Touaresse. La station en question était destinée à traiter les eaux de Oued Beni Azza, alimentant notamment Ouled Yaïch, Khazrouna et Ben Achour dont les abonnés continuent de trouver des matières en suspension (MES) dans l'eau de robinet. « Par temps de pluie, les eaux sont visiblement troubles alors que ces MES demeurent présentes à longueur d'année. Il faut laisser décanter et alors vous avez une couche noirâtre qui se précipite au fond de votre récipient », affirment des citoyens. Plusieurs opérations de nettoyage des réservoirs effectuées par an, ne suffisent pas, de l'avis d'un spécialiste en physico-chimie des eaux, pour éviter ces MES, surtout, « quand elles sont à l'état colloïdal (particules électrisés et très fines), impossible de les faire décanter sans réactifs chimiques » dit-il. Ladite station, en cours de montage, croit-on savoir, comporte plusieurs monoblocs, dont un floculateur pour précipiter les colloïdes. Si ce site s'avère définitif, le début de la saison des pluies en automne prochain, ne va, sans doute pas, comme à l'accoutumée, drainer jusqu'au robinet des usagers, de la terre imputée au bassin versant de Chréa.