Contrairement à la facilité avec laquelle on s'introduit dans d'autres milieux comme les centres de formation et les cités universitaires, la direction de l'éducation refuse de nous ouvrir les portes de ces établissements», a dénoncé hier, depuis le centre culturel M'hamed Yazid d'El Khroub, l'une des membres de Rachda. Celle-ci s'exprimait en marge de la journée de sensibilisation et de communication organisée, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre la violence à l'égard des femmes, par l'office des sports de la culture du tourisme et de la promotion de ladite commune. Cette interdiction imposée par la direction de l'éducation à l'encontre de Rachda a été dénoncée aussi par, la juriste, militante des droits de l'homme et présidente de l'association Nour, Fatiha Baghdadi. Cette journée a été caractérisée par des débats chauds entrepris entre les spécialistes et un auditoire varié. Le mot d'ordre de cette rencontre touchait à la question de la violence perçue à la base comme une question d'éducation familiale. C'est pourquoi la psychologue Faik Medjahed a plaidé pour l'ouverture à Constantine d'un centre de thérapie familiale comme il se fait actuellement à Alger.