L'alimentation en eau potable, le raccordement au gaz, le désenclavement des agglomérations rurales et semi-rurales, la réhabilitation des routes et les défaillances du réseau électrique ont figuré sur la longue liste des griefs avancés par les protestataires. Les demandeurs d'emploi et ceux lésés lors des différentes opérations d'attribution du logement rural ont rallié la foule pour faire entendre leur voix. Les représentants des protestataires ont été reçus par les édiles de la commune qui ont promis de prendre en charge leurs doléances et transmettre les autres aux parties concernées. Contactés par téléphone, des membres de l'APC ont déclaré que l'implication des autres partenaires dans la résolution de ces problèmes est indispensable. Il en est ainsi du désenclavement et de la réhabilitation des routes. «La route qui doit mener vers l'agglomération de Sidi Brahim fait partie d'un marché accordé à un entrepreneur qui n'a pas avancé dans les travaux», a déclaré l'un d'eux. De même pour l'alimentation, les ruptures intempestives d'électricité, la dégradation du réseau routier, les perturbations dans l'AEP que les élus de la commune imputent aux secteurs concernés. Ce n'est qu'au milieu de la journée que les choses se sont décantées.
