Devant un parterre réduit à des journalistes et cadres de son parti, il a insisté sur « la célérité de cette enquête » car, prévient-il, : « en Algérie si on veut étouffer une affaire sensible on lui désigne une commission d'enquête dont les conclusions attendues ne seront jamais rendues publiques ». D'un ton ferme, associé à une gesticulation expressive, l'homme à la calotte blanche a estimé que : « C'est un fait très grave, s'il s'avère vrai que le défunt wali qui représente le président de la république dans sa wilaya ait été l'objet de pression et d'intimidations des barons de la région. Il s'agit de la crédibilité de l'Etat. Il faut éclairer l'opinion publique sur les circonstances réelles de cette tragédie et mettre fin à la rumeur au niveau local et national ».