Les internautes, particulièrement les femmes et jeunes filles, habituées des cybercafés de la ville se plaignent de la consultation des sites pornographiques durant la journée par de jeunes adolescents dont l'âge, assez souvent n'excède guerre les 15 ans. « Certains jeunes ne se gênent pas à consulter ces sites en notre présence », nous confia une jeune femme visiblement gênée, avant d'ajouter « cette situation nous embarrasse à plus d'un titre, dans la mesure où les enfants se rendent aussi dans les cyber pour jouer ou faire des recherches. Ces derniers peuvent tomber sur des scènes obscènes. » Les gérants des cybers sont à plusieurs reprises intervenus pour rappeler ces internautes « indésirables » à l'ordre. « Ces récidivistes reviennent toujours à la charge malgré noter fermeté », expliquera un gérant d'un cybercafé situé à place d'armes, qui est fréquenté par beaucoup d'Africains clandestins. « Bon nombre de ces derniers qui séjournent dans un hôtel situé à Ed Derb se rendent dans notre local pour consulter ces sites », ajoutera t-il. Un autre responsable d'un cyber du centre ville a, carrément, placardé une grande affiche à l'entrée de son local, interdisant la consultation de ces sites pour dissuader ces internautes indésirables. « Cela ne les a guère découragés. J'ai donc utilisé un logiciel, qui empêche la consultation de ses sites. Hélas, il n'a pas été fiable », nous dira notre interlocuteur, qui a du utiliser un autre logiciel au niveau du serveur pour sécuriser le réseau et détecter tous les sites pornographiques. « En cas de détection de ces sites, j'arrête automatiquement le programme », nous précisera ce responsable, qui est aussi technicien supérieur en informatique, avant d'ajouter « j'aurai aimé ne pas recourir à ce procédé, car c'est une forme d'atteinte aux libertés, mais les internautes ne cessent de se plaindre à cause des scènes obscènes. » Ce responsable doit également contrôler tous les postes pour supprimer tous les sites indésirables. « L'utilisation d'Internet devrait servir à nous informer et non pas à nous détruire », estimera-t-il.