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L'Algérie face à l'impératifdu mix énergétique
Publié dans El Watan le 26 - 01 - 2015

Seuls le pétrole et le gaz ont permis à l'Algérie de survivre jusque-là. Si une chute inattendue et brutale des prix du pétrole la fait vaciller, que dire alors des perspectives d'un tarissement inévitable de ses réserves, sans ressources alternatives suffisantes pour garantir sa consommation interne et ses contrats d'exportation. Les chiffres et les déclarations sur le potentiel existant, prouvé, possible et récupérable en hydrocarbures du pays, sont aussi nombreux que contradictoires.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a fait savoir sur la télévision publique, mercredi dernier, que grâce aux dernières découvertes réalisées dans le secteur, la durée de vie de nos hydrocarbures conventionnelles a été prolongée jusqu'à 2037 au lieu de 2025.
Dans une interview à l'APS, en février 2014, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, parlait d'un nombre de découvertes importants et de l'augmentation du cumul des réserves mises en évidence dont «la plupart ne sont pas encore développées».
L'ancien ministre de l'Energie, Nordine Aït Laoussine, pense que la production massive dans les années 2000 a hâté le déclin des gisements algériens. L'Algérie aurait, selon lui, consommé les deux tiers de ses réserves pétrolières récupérables et plus de la moitié de ses réserves de gaz naturel. Selon lui, sauf découvertes exceptionnelles à coût compétitif, il faut s'attendre à un épuisement à l'horizon 2030 des hydrocarbures conventionnels.
Déclin
Une étude de la division exploration de Sonatrach sur le potentiel en hydrocarbures en Algérie, datant de 2009, indiquait que sur des réserves prouvées d'environ 10,2 milliards de mètres cubes d'hydrocarbures liquides, seuls 25%, d'entre elles, sont considérées récupérables avec les procédés d'exploitation actuels, dont 50% ont déjà été produites. La province de Hassi Messaoud renfermerait 71% des réserves prouvées de pétrole brut (40% de la production en 2013) contre 15% dans le bassin d'Illizi.
Dans son rapport sur l'Algérie en 2014, l'agence américaine de l'énergie soutenait qu'avec le plus grand champ pétrolier du pays arrivant à expiration et l'absence de projets pétroliers majeurs en vue, il est attendu «une baisse graduelle de la production du pétrole au moins à court et moyen termes». (voir graphe).
En revanche, les perspectives sont bien meilleures pour le gaz. Selon le même document, les réserves prouvées sont d'environ 4600 milliards de mètres cubes, dont «80% sont considérés récupérables actuellement et uniquement 15% de ces réserves ont été produites à ce jour». Environ «1000 autres milliards m3 de gaz sont considérés aujourd'hui comme réserves probables et possibles».
Selon Sonatrach, les deux tiers du territoire algérien sont inexplorés ou sous-explorés. Il y a deux ans, Youcef Yousfi déclarait dans une publication française que «l'Algérie dispose d'un bassin sédimentaire très vaste, encore relativement peu exploré, et d'une région offshore significative totalement inexplorée». L'Algérie «continuera à produire du pétrole et des hydrocarbures en général, de longues années encore», assurait-il.
Défis
L'ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a laissé entendre que l'Algérie pourrait ne plus être en mesure d'honorer ses engagements en matière d'exportation à partir de 2030, compte tenu du déclin des ressources conventionnelles. Cela d'autant que la demande interne s'accroît considérablement (7% de hausse par an), et que la part des exportations est en baisse (-4,4% en 2014) mettant le pays devant la nécessité de trouver d'autres sources énergétiques.
Le gaz de schiste, qui suscite la colère des populations du Sud, représente, selon le ministre, des réserves récupérables estimées entre 25 000 et 30 000 milliards de mètres cubes. Son exploitation promet cependant de ne pas se faire sans fracas compte tenu des risques qu'on lui associe.
Les énergies renouvelables recèlent, quant à elles, autant de potentiel que le gouvernement envisage de porter, à l'horizon 2030, leur contribution à un tiers de la production nationale d'électricité. On estime entre 1700 à 2650 Kwh/m2/an la capacité de production d'énergie issue du solaire. Autant d'ingrédients favorables à un mix énergétique, même si l'option des ressources conventionnelles demeure et pour encore longtemps le choix prioritaire du gouvernement.


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