L'entraîneur national Rabah Saâdane a certainement une autre idée, une manière à lui de traiter le problème de différence de climat entre le lieu du stage en France, où il fait extrêmement froid et le pays organisateur de la CAN, qui étouffe sous la chaleur et l'humidité extrême. Sur cette question, il nous a fait savoir récemment que le seul moyen de surmonter cette contrainte en Angola, lors de la compétition, est de favoriser pendant le stage de préparation le jeu basé sur la conservation du ballon, seule possibilité, selon lui, de limiter les dépenses d'énergie et de maîtriser le ballon. « Le climat en Angola est très chaud et très humide et, de ce fait, il faudra beaucoup conserver le ballon. Cette manière de jouer est pour le moment notre point faible », nous a-t-il déclaré. Aussitôt dit, aussitôt fait : lors de la première séance d'entraînement qui s'est déroulée avant-hier (samedi) au stade d'Aubagne, nous avons vu effectivement les coéquipiers de Karim Ziani soumis à cette épreuve sous la direction du coach Rabah Saâdane. Signalons qu'à l'opposé de l'Angola, il règne actuellement au Castellet et ses environs un climat froid où le thermomètre affiche -1° avec de fréquentes gelées la nuit.