Les services de l'APC étant défaillants en matière de curage et d'entretien des avaloirs et autres installations d'assainissement, le déferlement des eaux devient par conséquent un phénomène récurrent. Durant la saison des pluies, les cours et les espaces attenants aux immeubles sont submergés par les eaux de pluie. Les cages d'escalier des immeubles se remplissent d'eau, coinçant les habitants à l'intérieur des bâtiments. Ces derniers ne peuvent rejoindre leur lieu de travail qu'après l'intervention des agents de l'APC qui, à la dernière minute, tentent de déboucher les avaloirs. Ces flots se produisent fréquemment, mais ce n'est pas pour autant que les responsables au niveau local, font un effort en vue de régler le problème définitivement. A chaque saison hivernale, le problème se pose toujours avec la même acuité. A Bateau-cassé, dans la commune de Bordj El Kiffan, les inondations se produisent également de manière cyclique, notamment au niveau d'une cité dont les logements appartiennent à Sonelgaz. Cette dernière est dépourvue de réseau d'assainissement, obligeant les habitants à creuser des fosses septiques qui sont raccordées uniquement aux eaux usées qui proviennent des maisons, s'agissant des allées et venelles, aucun réseau n'a été réalisé. Les eaux de pluie s'engouffrent dans les moindres recoins et finissent par déborder et envahir l'intérieur des maisons. A Bordj El Bahri, ce sont les habitants du quartier d'Alger-Plage qui n'en finissent pas avec ces déluges. A la moindre chute de pluie cette artère principale se retrouve submergée par les eaux rejetées par les regards. Toutefois, l'APC vient de finir la première tranche du projet de réfection du réseau d'assainissement dans ce quartier. Pour les responsables locaux, il ne s'agit plus d'inondations mais de refoulement des eaux par les regards, étant donné que la localité d'Alger-Plage est située en dessous du niveau de la mer. D'après les élus de l'APC, le problème du débordement des eaux à Alger-Plage est pratiquement réglé. Avec l'achèvement des travaux de la deuxième tranche, la question sera totalement réglée. Au Hamiz, ce sont les résidants d'un bidonville érigé sur le lit d'un oued qui subissent les affres de la nature. A chaque remontée d'eau due à la pluie, il est envahi par les eaux en furie.Plusieurs enfants jouant aux abords du oued ont trouvé la mort, endeuillant des familles, qui attendent depuis des années leur relogement.Idem pour celui d'Erramli, dans la commune de Gué de Constantine, il a été érigé aux abords d'un oued. A la moindre averse, les baraques se retrouvent submergées.