Cisjordanie occupée : l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 19e jour consécutif    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48181 martyrs et 111638 blessés    Les enjeux miliaires et sécuritaires dans le cadre du dialogue Otan/Méditerranée    Le nantissement, entre une attitude légale et son maniement aléatoire !    L'UIPA s'indigne des «déclarations racistes»    Exportation de 27.000 tonnes de plaques d'acier vers la Turquie    C'est 30 ans de mensonges et de massacres au Moyen-Orient !    250 tonnes d'aides humanitaires collectées au profit des palestiniens à Ghaza    La bande de Ghaza, «partie intégrante d'un futur Etat palestinien»    Une crise s' invite à la Fédération guinéenne de football    la 18e journée programmée le 11 février    Le tournoi national de la presse reconduit    Attribution de 30 logements à Khadra    Sécurité routière à Mostaganem 1.469 motos contrôlées durant le mois de janvier    Le BTPH en tête des offres de formation    Quatorze films institutionnels distingués    Mise en valeur de son héritage littéraire et religieux    «Les perspectives et défis des théâtres en Algérie» en débat    Cessez-le-feu à Ghaza: 183 prisonniers palestiniens seront libérés samedi    Coupe d'Algérie (1/8es de finale): l'USMH et le MOB passent, historique pour le CRT    "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain    Le Général d'Armée Chanegriha reçu à New Delhi par le Chef d'Etat-major de la Défense des Forces armées indiennes    Sauvetage de 15 candidats à l'immigration clandestine au nord-est des côtes de Boumerdes    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation : 99 dossiers de déclaration de candidature acceptés jusqu'à jeudi    Athlétisme : trois athlètes algériens au meeting international de Fazaa    La PCH, un "acteur incontournable" dans l'approvisionnement des hôpitaux nationaux en médicaments    Le FFS tient une session extraordinaire de son Conseil national    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025: La 25e édition promet un spectacle grandiose à travers l'Est et le Sud du pays    Massacre de Sakiet Sidi Youcef: un autre exemple de la sauvagerie des expéditions punitives de l'armée coloniale    Chaib reçoit le Directeur général de l'AAPI    "Festival de l'image corporate": 14 films institutionnels distingués à Alger    Sonelgaz: signature d'un mémorandum d'entente avec Siemens Energy    L'Union des Organisations africaines contre le cancer ouverte à toutes les organisations du continent    Le ministre de la Santé se réunit avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux    Natacha Rey demande l'asile politique pour Piotr Tolstoï en Russie en raison de persécutions judiciaires        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«L'adhésion des industriels dans la dépollution de oued El Harrach est primordiale»
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2015

Quelles sont les dispositions prises pour limiter les rejets industriels dans oued El Harrach ?
Ils constituent, en effet, toute la problématique de oued El Harrach. La question des rejets industriels reste posée. Ce dossier était pris en charge par le ministère de l'Environnement qui a fait toutes les premières études nécessaires. Lors de la visite du Premier ministre dans la capitale, il a été décidé de le transférer à l'Office national de l'assainissement (ONA) dépendant du ministère des Ressources en eau. Une commission d'étude a été effectuée et la Seaal a été associée à cette politique de dépollution.
Trois bureaux d'études ont été installés au niveau des zones industrielles de Oued Smar, El Harrach et Gué de Constantine, ainsi que celle de Baba Ali, dans la commune de Birtouta. Leur mission est d'étudier le type de raccordement et le processus de prétraitement imposé aux industriels.
Après cette phase d'étude, qu'est-il prévu ?
En parallèle à tout cela, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a installé une commission qui travaille depuis presque une année pour l'identification des industries dans les trois zones industrielles concernées par les rejets, définir pour chacune le degré de pollution et le processus de prétraitement à leur imposer. Suite à cela, les quelque 600 industriels dans ces trois zones industrielles qui rejettent leurs déchets dans oued El Harrach, les deux tiers ne sont pas considérés comme polluants. Ils activent dans des domaines comme le bois ou la production de biscuits. Donc, ils ne sont pas concernés par la procédure de prétraitement.
Le taux de pollution que génère le tiers restant diffère d'une entreprise à une autre. Pour celles ayant un faible ou moyen degré de pollution, un simple bassin de décantation peut régler le problème. Nos efforts sont focalisés sur une quinzaine d'entreprises qui sont concernées par l'application du processus de prétraitement. Nous avons organisé, jeudi, une journée technique au profit des industriels situés sur le bassin versant afin de débattre ensemble de cette politique de dépollution.
Ce qui est encourageant dans ce procédé que nous comptons lancer très prochainement, c'est que tous les industriels adhèrent à cette démarche de dépollution de oued El Harrach et toute la sphère environnante. Vu que les rejets industriels dans leur état brut ne sont pas pris en charge par les stations d'épuration, l'adhésion des industriels est primordiale dans l'application de la politique de dépollution de l'oued.
Qu'en est-il de la toxicité des eaux ?
La pollution de oued El Harrach ne date pas d'aujourd'hui. Malgré cela, la toxicité de ses eaux n'est si catastrophique. Les multiples études et analyses faites ont prouvé que les choses sont totalement rattrapables.C'est la raison pour laquelle il est prévu dans le cadre du projet d'aménagement de l'oued, en collaboration avec les entreprises coréennes et Cosider, le dragage du fond de l'oued. Les résidus qui s'y trouvent emprisonnent du mercure, du plomb et tous les métaux lourds. Ils seront traités avant d'être rejetés dans les décharges contrôlées. Pour le taux, je tiens à signaler qu'il n'y a pas de taux bien précis. Ce dernier change selon l'endroit et la période.
Et les rejets domestiques ?
Les rejets domestiques sont pris en charge par la station d'épuration de Baraki, dont la première tranche est fonctionnelle pour 900 000 habitants. La deuxième, qui est en cours de réalisation, doublera la capacité d'épuration de cette station pour arriver à 1,8 million d'habitants. Elle sera mise en service en juin prochain.
En dernier, quel est le taux d'avancement des travaux d'aménagement de oued El Harrach ?
Malgré toutes les contraintes, entre autres les anciennes usines et les habitations précaires, les travaux d'aménagement ont dépassé les 50%. Aujourd'hui, grâce à la démarche du relogement lancée par la wilaya d'Alger, il n'y a presque plus de bidonvilles autour de l'oued. Il ne reste que celui de Haï Remli qui bénéficiera très prochainement d'une grande opération de recasement.
Ainsi, toutes les contraintes qui gênaient les travaux d'aménagement seront abolies. L'année en cours promet des taux d'avancement plus qu'appréciables. Je tiens à signaler aussi qu'en marge de la dépollution de l'oued, nous allons installer un système d'alerte.
D'une manière automatique, ce système détecte la présence de pollution de l'oued, lance des préleveurs automatiques, et raccordé à un PC au niveau du poste de commandement, il nous informe, nous alerte afin d'intervenir en cas de pollution accidentelle ou volontaire et y remédier en temps réel. Un deuxième système de veille et d'alerte contre les inondations est mis en place.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.