Ce salon était une vitrine exhaustive des diverses offres de produits et services permettant de répondre aux besoins des opérateurs activant dans ce secteur à Hassi Messaoud. Il représentait une véritable plateforme de communication et de mise en relation d´affaires, entre les pétroliers et leurs fournisseurs. Un rendez-vous économique qui a réussi à faire sortir cette zone industrielle de son désert événementiel pendant les quatre dernières années. Ainsi, la capitale pétrolière algérienne vient de lâcher le plus important événement économique d'envergure internationale qu'elle abritait depuis quatre ans. A travers la délocalisation de ce salon, la petite et moyenne entreprise de la région perd une véritable opportunité de prospection qui lui permettait de multiplier son chiffre d'affaires et du coup assurait une pérennité nécessaire pour la création de la richesse et surtout de l'emploi. Contacté par téléphone, Djaffar Yacini, directeur général de Petroleum Industry Communication, société organisatrice de cet événement, a déclaré que cette délocalisation est une réponse à la demande de ses clients. Une partie des exposants habituels de ce salon, que nous avons réussi à joindre, ont conforté la thèse de Monsieur Yacini. «Nous avons demandé la délocalisation de cet événement sur Alger parce que, lors de toutes les éditions passées, nous avons eu beaucoup de mal à trouver des structures d'hébergement capables d'assurer le confort nécessaire pour notre personnel exposant. », disaient-ils. Ils réclament à qui de droit une véritable politique de développement du tourisme d'affaires dans cette ville pétrolière, qui reçoit à longueur de l'année des investisseurs de diverses nationalités. En attendant cette alternative vitale pour la vie économique dans la région, Hassi Messaoud replonge dans son désert événementiel.