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ART a Paris, ensemble c'est mieux
Publié dans El Watan le 03 - 04 - 2015

«Les artistes algériens à l'étranger ne sont pas solidaires entre eux. Il s'évitent !», déclare Habiba Yousfi, plasticienne établie à Genève. «Je n'ai pas eu l'occasion de montrer mon travail quand j'étais à Alger.
Parce qu'il y a certains critères qui ne me le permettaient pas. Il faut toujours avoir un ami dans le milieu pour pouvoir trouver sa place ! J'ai eu plus de chance à Dubaï et à Genève. Je trouve l'initiative du collectif Fen'art louable. Paris n'est pas facile, se rassembler en tant que force artistique est le meilleur moyen d'exister.»
A Londres, New York ou à Dubaï, les plasticiens algériens travaillent en solo. Cependant, Paris fait exception, puisqu'un nouveau collectif est né, Fen'art, regroupant une dizaine d'artistes visuels qui participent aujourd'hui, et jusqu'au 12 avril, à une exposition collective intitulée «RéZolution».
«L'exhibition mettra à l'honneur les œuvres de douze artistes plasticiens vivant en France qui s'expriment à travers une variété de techniques, une diversité de matières, de supports et modes d'expression –peinture, dessin graphique, laque, vidéo, installation…», peut-on lire dans le communiqué. Des sensibilités différentes au service de techniques ingénieuses.
Ce groupe est composé de Cherif Ahmed Chaouch, Zouhir Boudjema, Hocine Berrefane, Hacene Bensaad, Tidjani Benlarbi, Djo-art, Lalita Lebaz, Farid Mammeri, Smaïl Metmati, Moho Sahraoui, Mustapha Sedjal et Kamel Yahiaoui.
«A l'origine du collectif Fen'art, qui a vu le jour il y a deux ans, c'était un projet d'événement artistique que nous souhaitions faire sur Alger, au niveau des Beaux-Arts, entre anciens. Des retrouvailles après des années d'errance artistique entre les artistes qui vivent et pratiquent leur art aux quatre coins du monde et nos collègues d'Algérie, raconte l'artiste Mustapha Sedjal. Nous sommes issus de l'école nationale des arts d'Alger, Paris et d'autres formations.»
Réseaux
Le collectif a pour mission d'«assurer une meilleure visibilité et lisibilité de nos différentes pratiques artistiques. Nous sommes un collectif d'artistes de parcours divers s'inscrivant dans un socle fédérateur permettant l'épanouissement de tout un chacun», ajoute-t-il. Travailler en groupe, solliciter les réseaux, c'est vers quoi tend le collectif Fen'art ou «en arabe “fnar“ qui veut dire lampe traditionnelle», rappelle Sedjal. «RéZolution» c'est aussi toute une composition complexe et fédératrice pour les douze artistes participant à cet événement «Dans résolution, il y a le mot réseau.
Une manière de défendre notre travail et lui donner une visibilité sur la scène contemporaine à l'étranger, ou en Algérie quand les occasions se présentent.»
En Algérie, le manque de galeries empêche les artistes de se positionner sur le marché et de vivre de leur travail «Si on n'est pas le protégé d'une personnalité, on peut toujours se tourner vers le Salon de l'artisanat et faire de la peinture sur verre !», s'insurge Malek Mohya, un jeune artiste algérois, qui n'a exposé qu'une seule fois en dix ans, et dans un cadre privé.
ISOLEMENT
Il poursuit : «J'ai beaucoup de respect pour les artisans qui travaillent à la chaîne ; ceci dit, je suis incapable de reproduire une toile faite il y a une semaine. Je crois que c'est la différence entre nos deux métiers.» Mustapha Sedjal nuance : «Il est vrai qu'il y a un manque de galerie d'art dans le vrai sens du terme et de structures d'exposition, comme les centres d'art. Il y a des artistes de haut niveau en Algérie qui souffrent de l'isolement.
Alger n'est pas l'Algérie. Les quelques “galeries d'art“ sur la place ne peuvent répondre à toutes les demandes. Mais il ne faut pas perdre espoir, Dar Abdelatif (l'AARC) commence, depuis sa restauration, à mettre en place un espace et un programme d'échange et de résidence d'artistes.» Il rappelle également que des initiatives, comme celle de l'Ecole des beaux-arts de Mostaganem, sont bénéfiques : «L'équipe de la rencontre annuelle Most'Art fait un travail remarquable dans ce sens. Ouverture et échanges entre les différents intervenants, les différentes générations d'artistes de l'intérieur et d'ailleurs. C'est encourageant.»


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