La 27e édition de la CAN débutera aujourd'hui à 20h avec le match très attendu du groupe A entre l'Angola, pays organisateur, et le Mali qui ambitionne lui aussi d'aller loin dans cette compétition. Le match aura lieu au stade national du 11 Novembre en présence du président d'Angola, José Eduardo Dos Santos, le président de la CAF, Issa Hayatou et probablement le président de la FIFA, Joseph Sepp Blatter. Le résultat final est très important pour l'Angola qui ne veut pas rater « sa CAN », mais aussi pour le Mali qui ambitionne d'aller loin dans cette édition. Les Palancas Negras, auteurs d'une préparation jugée catastrophique sur le plan de résultats, comptent frapper d'entrée pour rassurer leur fans jusque-là sceptique quant aux chances de leur équipe. Dans cette confrontation directe, l'Algérie est aussi partie prenante. Le match se déroulera sans doute sous l'œil vigilant du sélectionneur national, Rabah Saâdane, avant de s'attaquer au match de demain contre le Malawi. La partie ne sera certainement pas facile pour les Angolais qui ont perdu leur aura d'il y a quatre ans. Ils sont présents à cette CAN grâce à leur statut de pays organisateur puisqu'ils étaient éliminés au premier tour des éliminatoires jumelées CAN-Mondial 2010. Ils auront fort à faire face au Mali qui s'est présenté au grand complet avec toute son armada de stars, y compris Seydou Keita qui s'était pourtant blessé lors de la finale de la Coupe du monde des clubs, remportée par son équipe le FC Barcelone. « L'équipe est prête pour entamer la compétition dans les meilleures dispositions possibles. Le groupe est déterminé à faire le maximum contre le Mali pour engranger les trois points de la victoire. Ce n'est pas une mince affaire contre un coriace adversaire, mais je suis confiant », a déclaré Manuel José, l'entraîneur des Palancas Negras à la presse, la veille de cette rencontre. Même son de cloche du côté des joueurs qui affichent une « détermination sans faille » et ne veulent surtout pas rater leur baptême de feu. Pour l'attaquant Manucho, qui a retrouvé la sélection nationale après une brouille avec le sélectionneur Manuel José : « le Mali est certes une grande équipe, mais il n'est pas invincible. » Quant au coach malien, Stephen Keshi, il estime qu'« il faut gérer match par match. toutes les rencontres s'annoncent difficiles à commencer par celle contre l'Angola qui est déjà décisive pour les deux équipes ».