Mais aujourd'hui la demande est telle qu'il est pratiquement impossible de s'y inscrire. «Je suis venu pour mes deux enfants de 7 et 10 ans. Cette piscine est restée fermée pour des travaux. J'ai attendu, mais je crains devoir annoncer la mauvaise nouvelle aux gosses. C'est complet pour les inscriptions», regrette un père de famille. En effet, la piscine de l'OPOW Souidani Boudjemaâ a bénéficié de travaux de réhabilitation. Une remise, pratiquement à neuf, de tous les équipements. «C'est une opération d'approximativement 8 milliards de centimes, qui a duré une année et demie. Elle à touché le vieux bassin, les filtres, la chaudière, le système d'aération, les sanitaires en plus de la bâtisse et ses dépendances. En moins de 15 jours, nous affichons complet», nous déclare Mohamed-Salah Grabsia, chef de cette unité. Et d'ajouter: «Nous avons signé des conventions avec deux associations, la ligue de natation de la wilaya de Guelma et bien évidement l'OPOW dispose d'une école dans cette discipline. Nous sommes ouverts sept jours sur sept de 10 h à 22h 30mn, c'est vous dire la charge que nous subissons». En clair le chef-lieu de la wilaya ne dispose à ce jour, que d'une piscine de 25 m x 12 m, dont la profondeur varie entre 1,40 à 2 m. «Une flaque d'eau au milieu d'un désert», s'accordent à dire les adeptes de la natation à Guelma. Le quota de 180 pratiquants par association conventionnée a été vite atteint en moins de 15 jours. Hier, aux abords du bassin, des groupes de jeunes barbotaient dans l'eau limpide et chaude, sous l'œil d'un encadreur. Faudrait-il soulever qu'à Guelma, il existe deux piscines municipales à l'abondon depuis des années. L'une est en ruine et squattée à la cité Guehdour Tahar (ex-El Batni) et la seconde dénommée piscine du 8 mai 1945 à proximité des locaux de l'ex-Sempac et du CNR est dans un état qui n'a rien à envier à sa congénère de la cité Guehdour. Une situation qui en dit long sur les préoccupations des élus de l'APC de Guelma en matière d'activités sportives et de loisirs. K. D.